Histoires (j'étais obligée désolé xDD)

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Du point de vue de la jeune femme.

Sourire. Amusement masqué par la pénombre qui tombe telle une écharpe noire. Accroupie sur une épaisse branche d'arbre, elle reste immobile, malgré les hommes qui courent à sa rencontre armés de sabres et accompagnés de chiens de guerre. Tss, comme si de simples clébards pouvaient l'arrêter, il fallait être bien naïf pour envoyer ces bêtes à ses trousses, et complètement fou pour les accompagner. L'ombre se redresse alors sur sa branche, ce sourire cynique ne quittant ses lèvres. Malgré l'urgence de cette situation l'ombre s'empare d'un lacet de cuir dans sa poche avant de s'attacher ses longs cheveux noir dans un geste lent. Tout ceux qui la connaissait, ou plutôt les rares, savait que c'était un mauvais signe. Un présage de mort pour tous ceux qui l'entourait à l'instant où elle attachait ses mèches noire. Ses longs doigts blancs brillent sous l'éclat de la lune, tel un pâle reflet. Le visage tout aussi blanchâtre de l'ombre apparaît alors sous l'un des rayons du clair de lune, éclairant son visage fin et aux traits délicats, mettant en valeur ses prunelles bleues comme la glace. Une femme, incroyablement belle, capable de faire tourner la tête de nombreux hommes juste en se montrant, chose qu'elle ne faisait jamais. Le sourire de la jeune femme s'élargit lentement et dans ses prunelles se lisait une satisfaction sanglante.

D'un bond elle s'envola avant d'atterrir sans un bruit sur le sol meuble. Les hommes étaient là, tout près et les bruits de leur pas lui donnaient l'impression qu'un troupeau d'éléphants les accompagnaient. Tss, un manque de discrétion affolant qui la faisait bien rire mais même un être discret ne pourrait lui échapper, c'était techniquement impossible. Deux secondes plus tard la voila qui disparaissait, s'élançant dans un bond félin avant de se mettre à courir. Vive, souple, ses cheveux attachés lui battait les épaules au rythme de sa course agile. Elle esquivait les arbres, sautait au dessus des obstacles avec une aisance qui n'était pas naturelle pour une femme. Rasant un arbre de près, sur celui ci était accroché une affiche. "Ambre Lown, recherchée pour Cannibalisme et meurtres. Récompense à celui qui la capturera". Et derrière elle les idiots courraient toujours, elle les entendait au loin et l'avance qu'elle avait prise était si grande qu'elle soupira, exaspéré par la lenteur de ses adversaires. Elle accéléra encore cependant et sa silhouette n'était plus qu'une ombre dans la nuit, un nuage sombre de fumée qui glisse entre vos doigts. Et enfin elle ne les entendit plus, parfait, alors elle ralentit enfin avant de s'arrêter totalement et de fermer les yeux. Elle entendait le bruissement des feuilles sous la brise nocturne, elle entendait le battement des ailes du hibou qui passait par là, les fougères qui se frottait entre elles. Elle sentait le vent qui lui caresser son visage neigeux, elle sentait l'odeur des chiens pourtant si loin derrière elle. Mais elle ne sentait pas le froid mordant du soir ...

Puis un bruit, si infime que personne n'aurait pu l'entendre ormis elle. Rouvrant lentement les yeux elle vit devant elle un loup. Enorme bête au pelage aussi sombre que la pénombre qui l'entourait, des yeux semblables à deux billes métalliques, aussi froide que l'acier d'une lame. L'animal retroussa les babines, dévoilant une paire de crocs acérés devenu rougeâtre à cause du sang dont il avait du se délecter quelques minutes plus tôt. Un grondement remonta le long de la gorge de la jeune femme. Crétin. Le canidé l'observa avant de faire demi tour et de disparaître au loin dans un silence complet. Sortant de sa torpeur, la jeune femme reprit sa course en entendant les chiens qui aboyait tout près d'elle. Elle arriva dans une prairie, immense et à la verdure sans pareil. Parfait, elle accéléra encore avant de s'interrompre brutalement. Visible par tous, éclairée par la lune ce qui dévoiler le contraste entre sa peau pâle et ses vêtements de cuir sombre. Elle se retourne et voit les hommes avec leur sabre en main, pitoyables armes à laquelle il se raccroche désespérément en pensant que se sera ça qui sauvera leur vie. Pitoyable. Et elle attend, glissant ses mains délicate derrière sa nuque dans une position blasé ce qui était un des nombreux moyens de provocation qu'elle possédait. Une fois ses poursuivants à quelque mètre d'elle, la jeune femme repartit en courant.

Le loup noir apparut alors devant elle, galopant en sa direction d'une façon aussi discrète qu'elle mais à la fois si différente. Elle courrait avec agilité, ses bonds étant souple et sa démarche dansante. Lui galopait en usant de ses membres puissants, se propulsant avec force en avant dans un silence mortel. Derrière le lupin d'ébène on retrouvait le même type d'hommes que les propres assaillants de la demoiselle. Encore soixante mètres ... 20 mètres ... Ils allaient se rentrer dedans et les dégats d'un si gros loup sur elle serait horrible ... Foutaises. Et voici le moment de l'impact, un impact qui fut évité quand la jeune femme bondit dans les airs. Haut, trop haut pour que ce soit normal ou même possible. Le lupin continuait sa course et rentra donc dans les poursuivants de la demoiselle, les crocs du canidé se plantèrent dans le visage d'un des hommes, le lui arrachant dans un bruit sec qui raisonna dans la clairière. Ses prunelles métalliques aurait put tuer les autres si c'était possible et d'un simple coup de croc il les tua tous. La jeune femme était dans les airs avant de retomber souplement derrière le loup noir, faisant ainsi face aux poursuivants de celui ci. Un sourire cruelle se dessina sur son visage, elle les laissa courir jusqu'a elle avant de décocher un coup de pied cueillit le premier d'entre eux au creux du ventre, l'envoyant valser trente mètres plus loin. Elle le laissa giser mort sur le sol, laissant le sang couler à flot. Les prunelles de la demoiselle s'assombrirent, prenant la couleur du sang de ses adversaires. Des canines semblaient désormais orner son sourire cynique et elle poursuivit son carnage de mort. Son poing serré s'écrasa sur la tête du suivant, faisant exploser son crâne dans un bruit sourd.

Quand au dernier . . . Il eu le droit a l'honneur de sentir sa bouche contre son cou. Le saisissant elle s'approcha de son cou avant d'y déposer ses lèvres pour le mordre violemment, plantant ses canines de prédateur pour le tuer brutalement. Mais même mort, elle le garda contre lui, buvant son sang comme le ferait n'importe lequel des membres de son espèce. Vampire ... Une fois rassasié de ce breuvage pourpre elle se retourna, faisant face au lupin noir. La silhouette de celui ci devint floue et à la place se trouvait désormais un homme de son âge. Grand et musclé à point, ses cheveux bruns était ébouriffé, lui donnant un air négligé qui l'avait toujours rendu craquant. Les même prunelle d'acier était visible sur lui, un regard cruel, un regard de mort. Tout en lui clamer sa force et sa sauvagerie tandis que tout en elle clamé la liberté et le sang. Se léchant les lèvres pour ôter les dernières gouttes de sang, elle avança d'un pas et le jeune homme parcourut la distance qui les séparait. D'une main il l'attira contre elle en la prenant par la taille et son autre main se glissa dans les longs cheveux noirs de la jeune femme à qui il a retiré le lacet de cuir qui nouait ses cheveux. Elle coinça ses mains derrière sa nuque tandis qu'il posa ses lèvres sur les siennes, entamant ainsi un long baiser dont il avait le secret. Un baiser au goût de sang et de promesses inavouées. Puis ils reculèrent tout deux, se toisèrent avant que l'homme ne redevienne loup et ne disparaisse dans la nuit. Elle souriait et repartit de son coté, ne sachant quand elle le reverrait.

Un moment éphémère qui les marquait au fer rouge.
Ils avaient juste décidé de ne pas être brûlé trop souvent ...

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Du point de vue du jeune homme.

Silence. Un silence rompu par les aboiements des chiens et les rire bruyant des hommes qui s'était placé en cercle autour d'un feu, seul moyen de se réchauffer par une nuit aussi fraîche et pleinement entamée. Mais Lui n'avait pas froid. La brise lui paraissait tiède et il aurait put sentir la caresse du vent si il ne tentait pas de l'esquiver à chaque fois. Jouant avec les éléments, les chassant avant de les laisser revenir vers lui, c'était un jeu passionnant mais dont il se lassait rapidement tout de même. Et ce soir il n'avait pas le temps de perdre son temps avec le vent. Ce soir il avait un plan, c'était un tout autre jeu sauf que cette partie là lui plaisait énormément. L'ombre d'un sourire se dessina sur son visage encore invisible à vos yeux, un sourire plein de promesses. Des promesses de mort. La silhouette se redresse sur sa branche d'arbre, celle ci surplombant le camp improvisé des hommes à ses pieds. La lune éclaira le visage de l'inconnu, dévoilant un homme aux traits fin mais qui semblait glacé, comme le figeant à jamais dans cette expression cruelle. Vêtu de vêtements de cuir sombre, faisant ressortir sa peau légèrement halée sous le clair de lune. Ses cheveux bruns était ébouriffé par le vent et le jeune homme passa sa main dedans, se donnant un air plus négligé encore.

D'un bond souple il atterrit sur la branche au dessus de lui, accroupie sur celle ci l'ombre se mit à jouer avec l'arbre. Se hissant sur des arbres pour sauter sur la suivante avant de se laisser tomber sur celle d'en dessous. Et les hommes en bas n’entendaient rien, leurs propres bruits les empêchant d'entendre le reste. Assis sur une branche, le jeune homme ferma les yeux et s'appuya sur le tronc de l'arbre qui le supportait. Il n'était pas pressé, laissons ces stupides humains rire encore un peu. Parlez donc de vos femmes, de vos enfants car bientôt vous n'aurez plus l'occasion de rentrer chez vous. Et un homme se leva en déclarant qu'il rentrait chez lui. Ce fut le signal, cette simple phrase réveilla les instincts et envie de l'ombre. Et il bondit. Souplement il atterrit devant le guerrier, lui barrant le passage, un sourire mauvais ornant son visage forgé par la perfection. Il ne fallut qu'une seconde à son ennemi pour comprendre le danger et pour sonner l'alerte en criant.

Mais bien sûr, appelez donc des renforts. J'ai soif de ta chair, j'ai soif de ton sang. Offre-moi donc le plaisir de t'arracher la tête dans un craquement sonore. Donne-moi l'occasion de lire la peur dans vos regards. Et sa main se lève, s'emparant du cou de son assaillant avant que celui ci n'ait le temps de sortir son arme futile. L'étau de sa poigne se resserra sur ce qu'il considérait comme une proie et l'homme mourut dans un craquement sonore et un jaillissement de sang. Et la pénombre entoura le jeune homme, ne laissant apparaître que ses prunelles grise, semblable à l'acier d'une lame, semblable à deux billes métalliques dans lesquelles brillait contrôle et soif. Une soif de mort, une soif de carnage. Et enfin les autres réagirent, ils lâchèrent leurs chiens et attendirent un peu avant de s'approcher. Lâches, accompagnez donc vos bêtes et vivez la même souffrance qu'eux. Un des chiens fusa dans sa direction et le jeune homme disparut, à la place se trouvait désormais un loup, un loup plus grand que n'importe quel monture, plus imposant qu'un stupide roi de la jungle. Et il était là, immense bête noire dont la silhouette quasiment invisible se fondait dans la pénombre qui l'entourait. Echarpe de brume protectrice qui lui assurait une discrétion qui ne lui était pas nécessaire pour tuer. C'était si simple. Le chien qui se dirigeait vers lui se stoppa dans son élan, découvrant avec horreur le monstre qui lui faisait face, un monstre si beau mais si dangereux. La perfection est un ennemi, pour tous ...

Sourire cynique aux lèvres, la mâchoire de l'animal se referma avec violence sur le chien, faisant éclater os et veines avant de recracher le clébard au sol, le laissant giser dans son propre sang et ses propres organes. Levant ses yeux brûlant vers ses adversaires, il attendit et fut heureux de découvrir que la folie était bien ancré dans ces hommes là car ils arrivèrent jusqu'a lui, armés de sabres superficiel à laquelle il se raccrochait désespérément, tendant leur arme devant eux en espérant que ce simple geste suffira à stopper la mort dans son élan. Idée idiote pour gens idiots. Et la masse sombre continuait son carnage de mort, énorme bête aux muscles puissants et aux crocs acérés. Crocs qui se plantait dès que de la chair passait devant eux. Les hommes s'approchait à pas lent et reculait en entendant les grondements ténébreux qui remontait le long de la gorge du canidé. Un sourire imperceptible se dessina sur son visage et une fois la moitié des hommes massacré il se mit à courir. Une course puissante, vive mais si silencieuse ... Sa silhouette était invisible et les feuilles au sol se taisaient sous ses pas. Il connaissait ce lieu pour y avoir vécu des années, la forêt ne possédait aucun secret pour lui et ce fut en fermant les yeux qu'il poursuivit sa route. Ses oreilles pointaient en tout sens, décelant des bruits que vous n'entendrez jamais de votre vie. Décelant les fourmis qui grimpaient sur l'arbre, décelant les feuilles qui tombaient lentement de leur arbre. L'éclair noir fusa, se propulsant toujours plus loin sans jamais être essoufflé. Toujours se dépasser. C'était une loi pour lui, toujours aller plus loin. Et il le faisait depuis tellement longtemps qu'on pourrait croire qu'il n'a aucune limite, ce qui n'était pas totalement faux...

Rouvrant les yeux, le lupin passa à toute allure devant un arbre, et sur celui ci se trouvait une affiche. "Aaron Blake. Recherché pour vols légendaire et meurtres. Récompense à celui qui le capturera". Et il accéléra, il n'entendait plus ses poursuivants derrière lui ce qui le fit soupirer, quand trouverait-il un adversaire capable de courir aussi vite que lui, de tuer comme lui. Oh il avait trouvé, mais cette adversaire était bien différent de ce que vous pouvez imaginer. Alors le loup ralentit quand un hibou passa au dessus de lui, et il suivit l'animal avant de tomber face à une jeune femme. Resplendissante de beauté, sa peau blanche comme de la neige étincelait sous les faibles éclats de la lune. Il croisa les prunelles glacées de la femme et un grondement remonta le long de sa poitrine. Dévoilant ses crocs tachés de sang, la jeune femme lui répondit pas un grondement menaçant ce qui le fit sourire intérieurement. Faisant demi-tour, il disparut au loin en laissant derrière lui la jeune femme et ses poursuivants. Il retrouva ses propres assaillants et il reprit sa partie de chasse, se laissant poursuivre par les hommes. Il atteignit alors une clairière et tandis qu'il galopait avec cette puissance qui lui était propre, la jeune femme apparut devant lui, accompagnée de chiens et d'humains derrière son dos.

Il ne s'arrêta pas pour autant, continuant de foncer dans sa direction dans un silence complet. Et alors qu'il aurait du lui rentrer dedans, elle bondit dans les airs, lui laissant ses proies au passage. Un grondement puissant remonta, semblable à l'éruption d'un volcan. Ouvrant la gueule, il planta ses crocs dans la tête d'un de ses adversaires, la lui arrachant dans un bruit sec qui le fit frémir d'envie. Recrachant la tête du défunt au pied des autres, il lisait la peur dans leurs yeux et un sourire mesquin se dessina sur ses lèvres de prédateur. Prenant son temps il s'approcha d'un autre guerrier, lui arrachant le sabre qu'il tenait des mains pour le jeter plus loin. Plaquant l'homme tremblant de peur au sol à l'aide de sa patte il approcha sa tête à quelque centimètre de son visage avant de planter ses crocs dans son cou et son torse, sa mâchoire étant décidément trop grande pour qu'il soit précis dans ses attaques. Et il mourut dans un hoquet de terreur. Le dernier guerrier était en train de s'enfuir, faisant palpiter le cœur du loup. C'était si bon de poursuivre ses proies, on venait de lui offrir le plus exquis des plaisirs. D'un bond il venait de rattraper l'homme et d'un coup de griffe puissant il l'envoya au sol, une énorme marque dans le dos, le faisant saigner. Les hurlements du guerrier le fit sourire et d'un coup de croc le lycan le fit taire avant de se tourner vers la jeune femme. S'approchant d'elle il reprit sa forme humaine et le vent se remit à jouer avec lui. Il l'ignora ...

Ses prunelles grises s'adoucirent, restant malgré tout sans sentiments, le figeant comme le marbre est figé. Il observa la vampire se délecter du sang de son adversaire et à son tour elle l'observa. Se léchant les lèvres il en profita et la rejoignit en deux enjambées. Il l'attira contre elle en la prenant par la taille tandis que de l'autre main il défit son lacet de cuir qui lui retenait ces longs cheveux noir. Passant sa main dans sa chevelure il déposa ses lèvres contre les sienne et ils entamèrent un long baiser dont ils avaient le secret. Un baiser au goût de sang et de promesses inavouées. Et tout deux reculèrent, se toisèrent et le jeune homme reprit sa forme de loup avant de disparaître dans la pénombre, un sourire se dessina sur ses lèvres, ne sachant quand il la reverrait.

Ses lèvres ont le goût de paradis.
Mais je vis au enfer, je ne puis la voir trop souvent ...

Hurlement. Un hurlement qui vous fait frémir et vous glace le sang. Une plainte stridente, un appel à l'aide suppliant. Un message, témoin d'une peur grandissante et d'une menace plus grande encore. Une jeune fille est là, galopant comme si le monstre derrière elle lui donnait des ailes. Elle savait ce qu'elle risquait, en fait non, elle était loin d'imaginer ce qu'elle risquer désormais. Elle pensait que la mort l'attendait au bout de ce couloir, ou peut être au bout du suivant. Mais ce qui l'attendait c'était bien pire, un sort funeste dont elle n'avait pas idée. Mais elle continuait de courir, se débâtant comme si des liens invisibles l’empêchaient d'avancer. Fille au visage pâle sur lequel roulaient des perles salées au goût de peur et de regret. On lisait en elle 17 ans d'expérience, seize ans de vécu et voila que sa vie se finissait ici, d'une façon pitoyable et dans le secret le plus complet. Alors elle courrait, se remémorant encore comment son bonheur quotidien s'était transformé en cauchemar. Elle avait juste quitté le lycée, prête à rentrer chez elle quand la perfection incarnée du lycée était venu la voir. Ce beau gosse sur lequel elle craquait depuis toujours l'avait proposé de la raccompagner, comment refuser ? Tout s'était bien passé jusqu'a qu'il prenne la mauvaise direction, bah c'est pas grave il prenait sûrement un raccourci. Puis il bloque les portes et fenêtres de la voiture, bah c'est sûrement pour pas qu'elle ouvre involontairement la porte. Puis il s'était arrêter près d'une crypte et là elle avait commencé à paniquer. La faisant sortir de la voiture il l'avait saisit par la taille, l'attirant contre lui pour humer son odeur avec force avant de soupirer. Reculant il la regarda, ses prunelles d'habitude ambré était désormais rouge comme le sang et son visage s'était figé dans une expression de cruauté sans pareil. Sa voix grave était devenu rauque, témoin d'une soif qu'elle ne comprenait pas.

Et il avait dévoilé des canines, de véritable canine de prédateur. Ce fut suffisant pour qu'elle commence à fuir. Et la revoilà, en train de courir en empruntant sans cesse de nouveau couloir dans cette crypte sombre dans laquelle aucun éclair de lumière ne pouvait passer. Elle était seule, il faisait noir et une chose sans nom tentait de l'attraper. Alors elle courrait, sans s'arrêter, elle courrait pour sauver sa vie tout en sachant qu'elle avait peu de chance. Brutalement, le jeune homme atterrit devant elle. Comment avait-il fait ?! Il aurait dut être loin derrière elle. Sans prendre la peine de réfléchir, la jeune femme poursuivit sa course en prenant une autre direction alors que le rire cruel du prédateur la faisait frissonner. Les larmes continuait de couler le long de ses joues avant de s'écraser sur le sol de marbre et humide. Dans les prunelles bleues de la jeune fille on lisait sa peur et sa détresse, son cœur battait à la chamade mais comment aurait-elle pu se douter que la chose derrière elle parvenait à entendre cet organe vital qui palpitait en elle. Elle n'entendait plus le jeune homme mais elle ne devait pas s'arrêter, il l'avait déjà surprise une fois, pas deux ! Alors elle accéléra encore malgré qu'elle manquait terriblement de souffle. Ses muscles étaient tendus et elle avait l'impression que son prochain pas serait aussi le dernier. Puis ce fut la chute, glissant sur le sol humide la jeune fille tomba en avant et eu le temps de mettre ses mains devant elle pour éviter de se briser le visage. Lâchant un grognement elle voulut se relever quand devant ses yeux elle décela l'ombre du jeune homme. Non ... Elle déglutit, refoula ses larmes pour ne pas paraître faible devant lui, il en était hors de question ! Lentement elle se releva et recula d'un pas quand il lui saisit le poignet, elle ne lisait plus aucun amusement en lui. Il avait un besoin et il ne parvenait plus à le contrôler, attirant la fille à lui il repoussa une de ses mèches noire et soupira.

Le mot avait claqué, sec et froid. Va te faire voir enfoiré. Mais ce n'était qu'une façade, un moyen d'oublier sa peur l'espace d'un instant. Son souffle s'accéléra tandis que le sourire qui ornait les lèvres du jeune homme disparut. Lui serrant le poignet Ambre fut surprise par sa force et son poignet se brisa sous l'impact, lui faisant pousser un hurlement de douleur malgré elle. Gémissant elle voulait s'écrouler à terre mais il continuait de la tenir fort. Il l'attira alors contre lui avant de déposer ses lèvres sur son cou. Elle en frémit, elle avait attendu ce moment depuis toujours, mais pas dans de telle conditions, pas comme ça ... Puis il la mordit, violemment, s'abreuvant de son sang comme le ferait n'importe quel vampire tout en l'écoutant hurler. Il avait commencé à la consommée quand brutalement il recula, se détachant d'elle et la laissant pantelante, blanche et gémissante. Que faisait-il ? Qu'avait-il fait ?! Le jeune homme ferma les yeux, marmonna une excuse avant de s'enfuir en courant. Et pour Ambre ce ne fut que le début de ses souffrances. Tombant au sol elle se tortilla, ses yeux écarquiller et dans ceux ci on voyait un enfer brûlant, témoin de ce qui se passait en elle. Elle hurlait, l'écho de ses plaintes parvenant dans toute la crypte. Un brasier venait de se former en elle, la consumant de l'intérieur en lui brûlant chair et os, en faisant des cendres avec lesquelles elle s'étouffait. S'époumonant, ses hurlements devenant de plus en plus fort elle sentait qu'en elle coulait quelque de mauvais, de douloureux et que c'était la source de toute ses souffrances. Et son monde de feu s'évanouit brutalement, la laissant ainsi tremblante de douleur, des larmes coulant le long de ses joues. Et ses larmes disparurent subitement, laissant ses joues pâles sans trace de quelconque humidité, ses yeux bleus devinrent rouges et elle s'évanouit...

*******

Un grondement inhumain remonta le long de sa gorge en feu. La jeune femme se réveilla et ses prunelles de sang se posèrent autour d'elle, découvrant un nouvel environnement qui était bien plus éclairé que ... que quoi d'ailleurs ? Elle ne se souvenait de rien et ce vide dans sa tête l'agaçait fortement. Une fois en pleine possession de ses moyens elle eu un hoquet quand sa gorge s'enflamma, comme si un brasier tout entier venait de naître. Sa bouche devint sèche et elle savait que de l'eau ne suffirait pas à assouvir cette soif naissante. Elle avait envie de sang et elle ne parvenait pas à l'accepter totalement. Sauf que l'odeur du sang venait déjà à elle, un jeune homme se trouvait face à elle, il semblait ne posséder qu'un an de plus qu'elle mais il était bien plus grand. Déjà qu'elle était plutôt petite ... Sauf qu'elle sentait palpiter un cœur en lui et elle le voulait. Ne se contrôlant plus, elle bondit, ou du moins elle essaya avant de constater qu'elle était enchaînée. Et solidement en plus, pourtant elle savait qu'elle avait la force de les briser, rien n'aurait put lui résister et pourtant elle restait solidement attachée. Ce fut le rire du garçon qui attira son attention et elle lui jeta un regard noir, grondant en guide de mécontentement. Il la fixa et un grondement animal lui répondit ce qui la fit frissonner. Lui aussi était différent, à sa façon mais différent tout de même. Cela se sentait, se voyer. Son corps entier clamer une sauvagerie et une puissance qui la rendait toute petite. Il l'observait, sans un mot et sa voix grave et masculine s'éleva alors, brisant le silence tandis qu'il semblait amusé par la situation. je t'en prie, fait toi plaisir hein.

Il ne semblait pas content, du moins c'était ce qu'elle espérait mais il restait impassible bien que dans son regard semblable à de l'acier elle lisait une certaine colère. Comme si il la jugeait ingrate, ce qui était fort probable. Mais merci ne faisait pas partie de son vocabulaire, du moins pas depuis ce qui s'est passé. Et que s'est-il passé d'ailleurs ? Elle ne savait plus mais elle était persuadé que ce n'était pas agréable. Et voila que le bouffon man en titre restait immobile comme si il hésitait à lui réveler ce qui était important. C'est ça laisse moi dans l'ignorance, t'en crève d'envie. Et moi une vampire ? Impossible, les vampires n'existait que dans les livres ... Mais comment expliquait sa soif de sang ? Une soif qu'elle avait oublié mais qui revenait hanté son esprit quand elle y repenssait. Alors bon, écoutant ce qu'il avait à dire, du moins si il avait vraiment quelque chose à dire car il ne semblait pas prêt à lui expliquer quoi que se soit. Puis non, il reprit la parole et lui expliqua.

Il garda le silence, esquissa un sourire amusé et reprit.

Les prunelles grises du jeune homme pétillait, il semblait prendre plaisir à la tourmenter sur un choix qui était pourtant evident. Elle ne voulait pas être un monstre, du sang animal lui conviendrait parfaitement, elle était pas difficile. Même si faire du mal à des animaux ne l'enchantait guère, les humains était bien plus stupide et méritait la mort bien plus qu'un rat ou qu'un chat. Levant ses yeux de sang vers le jeune homme elle l'observa un peu plus attentivement. Il était plus grand qu'elle, sa peau était légèrement halée mais vraiment très légèrement et elle avait l'impression de ne remarquer ce détail que grâce à sa vue qui semblait développait. Plutôt bien battît, il avait des muscles là où il fallait. Il avait des cheveux bruns qu'il ébouriffait sans cesse à l'aide de sa main, sûrement un tic ou peut être une habitude, ce qui lui donnait un air négligé qui plaisait bien à la jeune femme. Le plus troublant mais également le plus beau chez lui, c'était ces yeux. Deux billes argentés, aussi grise et froide que l'acier d'une lame aiguisé. Des prunelles glacée et distante ce qui ne faisait qu'attiser sa curiositée. Peut être que finalement il ne serait pas THE bouffon en force, il avait l'air plus malin que ça ... mais également plus dangereux. Rien à voir avec un tueur en série comme on en voit à la télé, non. C'était masqué, une perfection en lui qui le rendait menaçant. Un secret en lui qui le rendait dangereux. Qui était-il ? bah elle le saurait plus tard, pour le moment elle avait autre chose à penser et ce n'était pas ce jeune qui allait lui filer des insomnies avec ces airs. Lentement la voix de la jeune femme s'éleva et encore une fois elle fut frappé par cette voix si envoûtante qui n'avait jamais été sienne. Une voix tranquille, presque hypnotique mais dans laquelle elle pouvait glisser toute ses émotions. Que se soit la colère, la menace ou le doute. Et en cet instant, la voix était froide, seche.

Cela mit fin à la discutions.

Et c'est parce que mon monde me fait peur,
Que je vous conseille de ne pas le visiter.

clique

Histoires (j'étais obligée désolé xDD) Sanstitre13b

Une ombre glisse, une ombre file. Un bruissement de feuille, à peine audible. Le hululement d'une chouette, qui fuit. Le regard amoureux de la lune, sur lui.

Lui qui marche, rasant le sol de son ombre, tuant la vie sous ses pattes. Le vent s'engouffrant dans son pelage d'ébène, renforçant l'allure négligé du canidé qui errait. Le loup avance, s'arrête pour humer l'air, avant de repartir en silence. Ces prunelles argentées, semblable à deux billes de métal, brillaient dans la pénombre. Le prédateur marche, sans se soucier de l'ombre qui plane au dessus de lui. Cette silhouette menaçante qui vogue de branche en branche au dessus de sa tête sans qu'il n'y prête attention. Non, au lieu de ça, le canidé se stoppa et se tourna vers un buisson. Il perçut le sifflement du lièvre qui se terrer, il perçut le bruissement de l'herbe sous les pattes de sa proie. Trop facile. Il bondit, disparaissant de sous vos yeux avant de refermer sa puissante gueule sur l'animal qui n'avait rien vu venir. Les os craquèrent, le sang coula et le festin commença. En quelques minutes l'animal engloutit son repas avant de se redresser, laissant la lune éclairé sa toison d'ébène. La bête était immense, un loup plus grand qu'un cheval, à la gueule impressionnante garnis de crocs qui le sont tout autant, une musculature imposante, des prunelles froide comme le tranchant d'une lame. Le sang de sa proie perla sur le coin de la gueule du canidé, celui ci s'empressa de lécher le liquide, dévoilant ses crocs rendu pourpre par sa chasse. Une chasse qui ne le satisfaisait pas, loin de là, encore affamé, l'animal repartit à l'assaut en quête d'une proie plus intéressante qu'un vulgaire lièvre. Et le souhait du canidé fut vite réalisé quand l'odeur alléchante d'un cerf parvint à sa truffe. Un sourire satisfait et sanglant aux lèvres, le mâle noir se mit à trottiner en direction de sa proie, faisant le plus de bruit possible. Lorsque le cerf fut sous ses yeux, l'animal s'enfuit au galop, prenant peur devant notre loup bien bruyant. Celui ci esquissa un sourire, trop facile, mais tellement amusant aussi. La bête attendit quelque secondes avant de se propulser en avant, d'un bond, ses membres puissants lui faisait faire des foulées incroyable, des foulées qui doivent vous donner envie de gerber si vous êtes sur son dos.

L'ombre s'élance, invisible, passant devant un arbre sans que l'on ne le voie, effleurant le sol pour aussitôt rebondir dans le ciel, touchant les étoiles et narguant la lune. Ignorant les caresses flatteuses du vent, il poursuit sa chasse et bien vite l'arrière train du cerf apparaît devant sa gueule avide de chair. En un coup de croc l'animal fut contraint de s'écrouler au sol, avant d'être achevé par des crocs immenses dont il n'a même pas pu voir la couleur. Un rouge pourpre alléchant. Le canidé sourit, satisfait par son carnage de mort, ce qui semblait réellement le rendre de bonne humeur. De toute manière, le ventre c'est le plus important dans sa vie ... à moins que, il y avait autre chose désormais qui prenait de la valeur à ses yeux. Cette chose, c'était l'ombre qui encore maintenant planait au dessus de lui, cette ombre perchée sur une branche. Une ombre qui se mit à grogner, apparemment peu contente de tomber sur ce carnage. Et en un bond l'ombre disparut, ce qui accentua le sourire du lupin qui se mit à ricaner, moqueur. Il entama alors son repas et celui ci se finit bien vite. Se délectant de la chair de l'herbivore et du sang qui dégoulinait de sa gueule noire, il se releva ensuite pour repartir dans la direction opposée, en quête d'un endroit où il pourrait terminer sa nuit déjà bien entamée.

Et il le trouva son petit paradis d'une nuit, dans une immense prairie, l'herbe tendre se crispant sous les pattes du canidé qui poursuivait sa route en direction de l'immense arche qui surplombait ce coin de verdure. Sans se préoccuper du monument qui se dressait devant lui, il s'allongea près de celui ci avant de s'étirer avec paresse. Une fois confortablement allongé, ce fut sans surprise qu'il accueillit l'ombre, celle ci ayant bondit juste devant le lupin. Relevant les yeux, le canidé la toisa. Tsss... rien d'autre à foutre que de m'attendre là où on est sûr que je vais me pointer ? Merci bien de me rappeler que je suis prévisible et que tu me connais parfaitement. Lâchant un grognement, le canidé détourna la tête, pour le plus grand plaisir de la belle.

L'ombre, magnifique femme à la peau aussi pâle que la lune, ses prunelles ambrées semblaient comme glacé. Portant des vêtements de cuir noirs, la jeune femme observa le canidé et esquissa un sourire amusé, mais qui pourtant semblait se figer dans une expression de cruauté. Approchant encore de quelque pas. La démarche dansante de la jeune femme n'amadoua pas le canidé, il avait l'habitude de cette silhouette sans défaut, de ce visage gravé par la perfection, de ces prunelles si froides dans lequel il puisait sa force, dans lequel il lisait des mots invisible aux yeux des mortels. Sans un mot, elle alla s'asseoir près du canidé, glissant sa main glacé dans son pelage d'ébène, créant ainsi des frissons qui pouvait parcourir le corps du loup. Amusé par ces sensations qu'elle pouvait provoquer en lui, sa voix s'éleva dans un murmure ironique.

- Coucou mon bouchon...
- Non, on dit un "bichon", pas un bouchon.
- Si si, mon bouchon
- Mais... c'est pas valorisant un bouchon !

En guise de réponse elle se contenta d'un sourire ironique, et laissant le canidé à sa bouderie quotidienne, elle s'allongea et posa sa tête sur le dos de l'immense bête avant de fermer les yeux. Le canidé profita de cet instant, sa silhouette noire se transforma en fine buée et désormais se trouvait un jeune homme, sa peau légèrement bronzé contrasté avec la peau blanche de la jeune femme. Bien plus grand qu'elle, il était vêtu du même type de vêtements en cuir noir. Ses chevaux bruns ébouriffé lui donnait un air négligé qu'il avait toujours assumé. Il se trouvait donc assis, la tête de la jeune femme reposant sur ses jambes tandis qu'une de ses mains se mettait à vagabonder dans la chevelure noire de la vampire. Les prunelles froides du jeune homme, forgées par l'acier d'une lame, se posèrent sur la jeune femme. Celle ci rouvrit les yeux et demanda sur le ton de la conversation.

- Tiens, tu peux prendre la position que tu veux quand tu te transforme maintenant ?
- Faut croire, sinan t'aurais bouffé la terre chérie.
- Et toi tu va manger mon poing dans ta face mon chou.
- T'as pu boire ?
- Mouais... Bon bonne nuit
- Mais t'a pas besoin de dormir !
- C'est juste pour être dans tes bras mon chou

Tseuh... comment peut-on se faire berner comme ça hein ? C'est dégeulasse. Dans un grognement, le jeune homme s'allongea confortablement, toujours avec une Ambre à semi dans ses bras. Bah ouais, elle allait sûrement pas se scotcher a lui, faut pas trop lui demander hein. Et ce fut ainsi que la nuit s'entama, un long sommeil pour lui qui fut perturbé par les frissons que lui procurait la présence d'Ambre. Celle ci, et il en était sûr, prenait un malin plaisir à faire courir ses doigts le long de son bras, puis finalement elle se tint calme un moment... avant de partir. Il l'avait sentit, il avait sentit la peau fraîche de la jeune femme qui s'éloignait, et il perçut le bruit infime de ces pas, tandis qu'elle galopait au loin. Aaron ne put se rendormir, se contentant d'un demi sommeil, mais avec la certitude qu'elle reviendrait le lendemain matin...

/!\ A partir de ce texte la race des "husdyr" apparaît .
Cette race sort de l'imagination de Necerti, par conséquent,
le terme "husdyr" tout comme la description de la race lui appartient donc de droit.
merci donc de ne pas les utiliser sans son autorisation. /!\

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- Un pas… deux pas…trois pas… ouais bon 10 pas en tout quoi.
Il avait bien prévu son coup, en effet la jeune femme était revenue le lendemain matin et elle était tombée sur un gros loup en train de pioncer. Et en prime il ronflait ! Non mais j’vous jure c’est quoi ce sagouin qu’elle continue de fréquenter. Alors évidemment elle ne pouvait pas le laisser se détendre de la sorte, alors qu’elle s’activait depuis ce matin et qu’elle attendait que monsieur décide à bouger son cul. Relevant la tête, elle observa en grognant le soleil qui commençait à se lever. Elle aimait pas cette grosse boule bien chaude, ça l’affaiblissait … ce qui était déjà pas mal vu que les autres vampires ne le supportaient pas du tout. Elle, si, mais ça la mettait d’humeur grognon. Pas étonnant qu’Aaron préfère la voir la nuit, m’enfin même à ce moment là elle fait chier son monde. Bref, s’en fout après tout, elle est comme ça pis si il le supporte c’est tant mieux, le jour où il voudra se pendre à cause d’elle il la préviendra hein. Se retournant, elle contempla l’arbre immense qui lui faisait face. Et elle s’élança. En mêlant sauvagerie, souplesse et agilité, elle se hissa sur une branche puis bondit sur une autre avant d’escalader quelques mètres à l’aide de ses ongles planté dans l’arbre, entaillant profondément le tronc de celui-ci. Rapidement elle atteint le sommet du centenaire, et assise sur une de ces branches, elle contempla l’horizon avant de contempler ce qui semblait virevolter autour d’elle. Vous, pauvres mortels, vous n’auriez rien vu. Mais elle, elle parvenait à percevoir le filament invisible qu’était le vent, laissant ces fibres faire le tour de son être, laissant le vent caresser son visage glacé. La brise s’engouffra dans ses longs cheveux noir, les emmêlant encore plus qu’a l’accoutumé. En lâchant un soupir, la demoiselle s’empara d’un lacet de cuir qu’elle utilisa pour nouer sa chevelure en une belle queue de cheval qui lui retombait sur les épaules. Laissant quelques mèches encadré son visage quotidiennement figé dans un rictus inquiétant. Elle observa alors le gros tas de graisse que formait Aaron, bien que celui-ci continuait de lui faire croire que c’était du muscle, et avec un sourire elle se prépara. S’étirant comme le faisait le chat doré qui se trouvait à coté d'elle, Ambre me mis alors en position. Tendue, la jeune femme inspira un bon coup avant de bondir en avant, parcourant en un bond les dix pas qu’elle avait compté un peu plus tôt.

- BOUCHONNNNNNNNNNN !!!
Cri de guerre à la con, je l’admets. La silhouette élancée de la jeune femme décrivit une courbe parfaite dans le ciel et elle put atterrir sur le canidé, restant droite comme un i, et ses pieds venant s’écraser sur la brioche qui servait de bedon à notre ami lupin. Celui-ci s’était réveillé en sursaut, après avoir entendu le stupide cri de guerre de sa comparse, il s’était réveillé avant de voir la sale gueule de la jeune femme, suivit de ces pieds tout crades qui se sont écrasé sur lui. Il en eu le souffle coupé, l’espace d’un instant, pour le plus grand plaisir de notre demoiselle damnée. Lâchant un grondement, le lupin la repoussa d’un coup de patte mais il ne rencontra que du vent, la vampire ayant déjà reculé en ricanant. Sale peste tiens… t’a rien d’autre à foutre ? Se redressant, le loup redevint homme et celui-ci grogna, paresseux et de mauvaise humeur dès le matin. La journée aurait put se poursuivre dans de mauvaises conditions, mais Ambre savait que trop bien que cette sombre humeur ne durerait pas, car bien vite il lui pardonnerait cette petite farce, surtout qu’il se savait coupable car si elle avait fait ça c’était parce qu’elle s’était fait chiez à l’attendre. Nan mais j’vous jure, je reviens le matin malgré le soleil et je suis accueillit par le tremblement de terre de tes ronflements mon chou, c’est sympa dès le matin tiens …

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Et encore une fois la grande Ambre avait eu le dernier mot. Inutile d’applaudir sinan vous aurez vite mal aux mains What a Face

La jeune femme alla s’adosser contre l’arche, et en observant celle-ci elle remarqua qu’elle paraissait plus grande, plus large aussi. Bref ce gros truc de pierre faisait majestueux mine de rien, fallait le reconnaître. Son attention focalisée sur le monument fut attiré par la transformation du jeune homme, qui redevint loup d’ébène. Il s’approcha et donna une énorme léchouille à la jeune femme. Celle-ci venait donc de se prendre une langue de 2 mètre dans la gueule, et désormais elle dégoulinait de bave. Tsss… sale monstre va. Le canidé, comme ayant lu dans les pensées de la jeune femme, esquissa un sourire malicieux et avant de se prendre une baffe il s’enfuit en un bond puissant. Ambre ne put s’empêcher d’admirer la sauvagerie animale qui émanait de lui, et tout ça en restant discret en plus ! ça mérite le respect tout de même…

Et le canidé galopait, ses foulées puissantes le propulsaient à des mètres devant lui, et à chaque fois il retombait sans un bruit au sol, le foulant une nouvelle fois avant de rebondir. La gueule entrouverte, captant les effluves de la forêt, il était en chasse. Affamé il pourrait manger n’importe quoi, mais que voulez vous. Fallait pas s’attendre à autre chose, on venait de le réveiller en gueulant, merci bien hein ! Alors laissez-le donc bouffer, il sera plus bavard ensuite. En quelques minutes, le lupin trouva un cerf qu’il s’empressa de tuer pour le déguster. Et alors qu’il finissait juste son repas, le loup capta une nouvelle odeur, une odeur teinté de sang. Un loup… mais pas n’importe quel loup. Un loup, comme lui. Un husdyr… comme lui. Ces vampires pouvant devenir loup. Un grondement sourd remonta le long de la gorge du notre lupin noir. Un husdyr n’était pas stable, c’était un être aveuglé par sa colère, surtout quand il était jeune. Un husdyr, c’était la pire créature que le monde ai pu engendrer, cette bête qui ne ressent rien, une montagne pourrait s’écrouler sur son dos il en ressortirait idem. Bref valait mieux ne pas en croiser, du moins si on voulait rester en vie. Aaron se redressa et à peine debout, un énorme loup brun bondit sur lui. Le coup fut esquivé, facilement. Tss, pitoyable, c’était un jeune il n’y avait plus de doute. Car une fois aveuglé par notre haine on fait des conneries, et ce crétin venait d’en faire une grosse en venant le provoquer.

Dans ce genre de situations, avec deux husdyrs, tout est très simple. On passe les présentations, on passe les excuses, on passe le blabla et on en vient directement aux crocs. C’est rapide, simple et efficace. Et c’est ainsi que la suite se déroula pour notre canidé noir, lorsque son ennemi couleur chocolat bondit de nouveau dans sa direction, Aaron lui choppa la gorge en pleine vol. Plantant ses immenses crocs dans la chair de son adversaire, arrachant la peau et tranchant des veines, sans aucun remord. Un puissant coup de patte suivit, plaquant ainsi son ennemi au sol tout en lui arrachant des lambeaux de chair. Un grondement sourd remonta le long de la gorge du canidé brun, celui-ci secoua la tête en tout sens, ne comprenant pas que cela ne faisait qu’aggraver son cas. Aaron maintenait son adversaire à terre, de son autre patte il lui labourait le ventre de ses griffes. Puis il fut envoyé dans les airs, violemment repousser par son ennemi qui se redressa d’un bond pour lui sauter dessus, atterrissant sur son ventre avant de planter ses crocs dans la gorge. Aaron gronda, furieux, avant d’attraper l’oreille de son adversaire pour la lui arracher, il enchaîna sur la patte proche de sa gueule et dans un mouvement sec et précis, il la lui retourna, la brisant à jamais. Le gémissement du loup fut audible dans toute la forêt, c’était le moment. Le moment de la mise à mort… Aaron repoussa son adversaire de ses pattes, l’envoyant boulet contre un arbre, celui-ci s’écroula sur le coup. En une foulée, Aaron l’avait rejoint et en un coup de croc il s’empara de la vie de l’husdyr, le sang coula à flot et forma une marre sous l’immense cadavre du canidé, celui-ci mourut dans un dernier grognement rauque et désespéré. Lâchant un grondement sourd, Aaron cracha au sol le sang de son adversaire qu’il avait malencontreusement avalé, Tss dégeulasse. Il n’était pas près d’apprécier le goût du sang de ses pairs. Sans un mot, il s’éloigna du cadavre et retourna auprès d’Ambre.

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Alors que le lupin, encore barbouillé de sang, s’allongea près de l’arche pour lécher ses plaies, la jeune femme quand à elle se leva et alla se mettre à l’ombre. Il était midi désormais et le soleil commençait à la brûler. Dans un grognement elle s’adossa donc contre l’arbre centenaire de ce matin, se glissant sous l’ombre de son tronc, se protégeant de la brûlure du soleil. Aaron quand à lui continuait de lécher ses plaies, et bien évidemment le tout cicatrisa très vite, ce n’était pas un husdyr pour rien tout de même. Puis un « tzzzzzz » régulier attira son attention, et la vampire se redressa également, intriguée par ce bruit soudain qui semblait provenir de l’arche.

En effet, c’était bien l’arche qui faisait ce bruit, et soudainement elle s’illumina, éblouissant nos deux compères. Puis de nouveau tout redevint comme avant, l’arche scintilla doucement avant qu’un portail ne se dessine en elle. Comme si une écharpe de brume dansait, créant ainsi une porte dansante, faîte de fils tissé par le vent et par la lumière… La vampire rejoignit rapidement Aaron, celui-ci avait reprit sa forme humaine et semblait en pleine forme, malgré l’énorme quantité de sang qui tachait ses vêtements. L’husdyr prit alors la parole, autant surprise que la donzelle

Et hop, c’était repartit pour une bouderie. Lâchant un grognement de loup, Aaron se tint silencieux mais au fond de lui il était satisfait. Dans un sens c’est lui qui avait mis un vent à la donzelle, même si il savait pertinemment qu’elle s’était abstenue de le lui mettre avant. Elle aimait bien lui laissé l’avantage de temps en temps, sinon c’était pas drôle. Pis après tout c’était pas de sa faute si c’était elle la plus grande emmerdeuse que le monde est connu. Et nos deux tourtereaux restèrent donc là, planté comme des cons devant une arche qui n’attendait qu’eux …

Mais un mot de toi, pour ma peine.
Ma paranoïa, sur tes lèvres.
Et halleluya, le vent se lève,
sur l'enfer où je me promène...

clique

- Bon … on y va ?

Le jeune homme venait de parler, prononçant à haute voix la question que tout deux se posaient. Oui… c’était tentant après tout. A travers l’arche, la jeune femme percevait des montagnes. Des sommets nouveaux, des ravins sans fonds. Tant de choses à découvrir, et tout ceci était parfaitement palpable. Pour elle, comme pour lui. Alors, avec un sourire, elle approuva d’un signe de tête. Et tout deux franchirent l’arche, disparaissant de l’autre coté. Et de l’autre coté, les attendait une prairie. Différente. Avec un lac, d’une beauté sans pareille. Puis une forêt, ces arbres touchant le ciel. C’était magnifique… la jeune femme était ravie, un monde s’offrait à elle. Mais lorsqu’elle se retourna, l’arche avait disparut… il n’y avait plus de voile, plus rien. Ils venaient d’être enfermé dans ce monde dont ils ne connaissaient rien. Et lorsqu’Aaron s’en rendit compte, le jeune homme grimaça. Il risquait d’y avoir une crise… pas à cause de lui non. A cause d’Ambre… Et son instinct, ou plutôt sa connaissance sans fin de la jeune femme, eu raison. Ambre se mit à crier, furieuse.

La jeune femme grinça des dents, jetant un regard à l’endroit où l’arche avait disparut elle s’éloigna avant de se mettre à courir, disparaissant à l’horizon et laissant un Aaron irrité. Aaron qui ne savait pas quoi faire pour aider la donzelle, lui aussi n’aimait pas cet endroit. Lui aussi n’aimait pas perdre le contrôle, lui aussi ignorer si il trouverait de la bouffe, lui aussi voulait rentrer se faire des humains dans son monde à lui… Seulement, seulement ils étaient coincés ici alors il faudrait faire avec. Inutile de partir à la recherche de la belle, il la retrouverait rapidement mais elle n’apprécierait pas d’être suivit, encore moins quand elle était dans cet état. Elle était trop en colère pour être approchée… Lâchant un soupir, le canidé décida d’attendre, elle reviendra quand elle le désirera. Et il attendra…

Et elle court, encore, sans s’arrêter. Seul moyen pour évacuer sa frustration, sa colère. Alors elle court, bondissant par-dessus les troncs qui sont sur sa trajectoire, écrasant l’herbe de ses pas. Silence. Silence d’un prédateur à l’affut, la bouffe… seul moyen pour elle de se calmer entièrement, et hors de question de retourner voir Aaron tant qu’elle n’aurait pas eu le droit à son festin. Qui sait ce qu’elle pourrait lui faire… oh certes elle ne peut pas lui causer beaucoup de dommage, mais la simple idée de lever la main sur lui l’écœurer. Comme quoi, finalement elle y tenait à son bouchon… surprenant de sa part me direz vous mais bon, c’est ainsi. Jamais elle ne lèvera la main sur l’husdyr, hors de question. D’ailleurs le concerné était sûrement en train de l’attendre, car il savait pertinemment qu’elle reviendrait auprès de lui. Tsss… Soit il était naïf, soit elle était enchainée à lui, pas possible. Et sa liberté dans tout ça hein ? Elle se faisait avoir et… non. Elle avait pas le droit de dire ça, il était différent, elle aussi. Mais ça suffisait. Vaut mieux vivre enchainée prêt de celui qu’on aime, plutôt que libre avec celui que l’on hait.

La jeune femme s’arrêta en lâchant un soupir quand des bruits de pas attirèrent son attention. Silencieuse, elle se tint sur ses gardes quand elle découvrit l’humain qui errait en même temps qu’elle. Il se trouvait en contrebas. Emmitouflé dans une cape trop grande pour lui, la capuche rabattu sur le visage, il marchait tel un grand père sénile, tremblotant. Bon… les vieux c’était pas trop son truc m’enfin elle avait soif, très soif. En y repensant, les yeux de la demoiselle se teintèrent, prenant une couleur rouge pourpre, semblable à la couleur du sang de sa prochaine victime. Fin à moins que le sang des vieux soit vert et dans ce cas elle se ferait bien niquer. Bref. En silence, la jeune femme dévala la colline, glissant telle une ombre. Rapidement elle parvint derrière l’homme, d’un geste ample elle le força à se retourner. Dévoilant ses canines de prédateur, ses prunelles de sang plongées dans les yeux de l’homme, elle esquissa un sourire cruel, son visage figé dans une expression de sadisme pur. Elle s’apprêtait à planter ses canines dans le cou de l’homme, quand celui-ci tenta de reculer, mais la poigne de la jeune femme le retint. Il sortit alors une lame de sous sa cape, ce qui prit au dépourvu la vampire. Dans un grondement inhumain, elle recula de quelque pas, toisant l’homme. Grave erreur que d’échapper à mon jugement… Mais l’homme poursuivit dans sa lancée, maniant l’arme avec élégance et souplesse il gagna du terrain, menaçant de l’acier la jeune femme. C’est qu’il savait se battre ce couillon… Ambre ne se laissa pas impressionner, cette lame ne pouvait rien contre elle. Mais lorsqu’elle avança sa main pour s’emparer de l’arme, celle-ci s’enflamma. Scintillant, enveloppée de flamme sans que l’acier ne fonde, l’arme représentait désormais un réel danger. Un danger qu’elle n’aurait pas soupçonner.

- Et merde… M’en fout je l’aurais mon plateau repas.

La jeune femme gronda, esquiva un assaut mortel et se releva derrière l’homme. Celui-ci attaqua à nouveau et bien vite la vampire fut débordé par les attaques, l’homme était un excellent combattant, et si ce n’était pas le cas alors elle n’imaginait même pas la force des autres. Se contentant d’esquiver les assauts pour survivre. Elle gronda, agacée d’être ainsi le gibier plutôt que la chasseuse, elle redoubla de prouesses, esquivant facilement les coups et commençant à en donner. Désormais elle placer des coups de pieds, du tranchant de la main elle tentait de l’achever et bien qu’elle n’y parvenait pas encore, elle était déjà satisfaite de pouvoir faire quelque chose. Puis elle reprit entièrement l’avantage, d’un puissant coup de pied elle visa la main de l’homme, celui-ci grogna et en lâcha son arme qui valsa à plusieurs mètres de lui, se plantant dans le sol et perdant son aura de feu. Essoufflée, la jeune femme esquissa un sourire cruel. C’est finit mon chou… Elle l’empoigna par la nuque et déposa sa bouche sur son cou, plantant ses canines et s’abreuvant de son sang. Elle s’en délecta même, tant la lutte pour se nourrir venait d’être éprouvante. Lâchant un soupir, la jeune femme décida de retourner auprès de l’husdyr, il ne fallait pas rester une seconde de plus dans ce monde de merde. Elle préférait le sien… même si elle prenait moins de plaisir avec ses proies, au moins elle risquait pas de se faire butter par le gibier ! Alors elle repartit en courant.

Et Aaron attendait, adossé à un arbre, il attendait toujours qu’elle revienne et il fut ravi de voir la silhouette de la vampire se dessinait à l’horizon. Elle arrivait en courant et bien vite elle fut à ses cotés, essoufflée, une mine soucieuse au visage. Aie. Que s’est-il passé ? il ne tarda pas à le savoir, bien vite Ambre lui raconta son aventure et il le lupin eu du mal à ne pas grimacer. Shit, c’était vraiment pas un bon coin ici, ça paraissait chouette de loin mais en fait non. Des mecs avec des sabres, super. Et en plus ça se battait bien apparemment. Bon… Ce fut finalement lui qui posa la question qui leur brûlaient les lèvres, à tout les deux.

Aaron garda le silence, le fait qu’Ambre reconnaisse son incapacité à trouver une solution était déjà un miracle. Inutile d’en rajouter une couche. Ils resteraient donc ici cette nuit, ils exploreraient le reste demain. De toute façon il était fatigué, et même si elle n’avait pas besoin de dormir, Aaron savait que la jeune femme était fatiguée elle aussi. Lasse. Le jeune homme s’allongea dans l’herbe et plongea ses prunelles d’acier dans celles de la jeune femme. Il garda le silence, le visage fermé, et pourtant elle comprit le message qu’il lui faisait passer. Un appel, une envie. Sans un mot elle s’allongea à ses cotés.

La nuit était désormais bien entamée. Aaron dormait, toujours sous sa forme humaine, tandis qu’Ambre restait à ses cotés. Tranquille pour une fois, elle observait la lune et contemplait les étoiles. Levant la main, elle fit mine d’enfermer l’astre lunaire dans son poing et lorsqu’elle le rouvrit, elle souffla doucement dessus. Et dans le ciel, une étoile de plus se mit à briller… Elle soupira, doucement, mais cela suffit à réveiller l’husdyr. Le jeune homme tourna doucement la tête, vrillant ses prunelles sur elle, la couvant du regard. Et sentant pertinemment ce regard sur elle, Ambre se tourna à son tour, elle sentait le visage de l’husdyr qui se rapprochait. Doucement. Elle sentait son souffle chaud, tout près d’elle. Elle voyait l’âme du loup dans ces prunelles. Elle esquiva le baiser… Le jeune homme retint un soupir, mais il était perceptible dans son regard de glace. Il ne pouvait pas la tromper, pas elle. Il ne pouvait pas jouer, ni mentir, ni faire semblant. Il ne pouvait qu’être lui…
Lentement, la jeune femme leva sa main vers le ciel, laissant la lune illuminé son poignet. De son autre main, elle s’empara d’un fil invisible. Elle glissa ses doigts le long de ce fil, allant de son poignet jusqu'à celui du jeune homme. Puis elle s’en empara de nouveau, l’enfermant dans son poignet. Elle rouvrit la main, lentement, et souffla délicatement dessus. Une chaîne y apparut. Chaîne noire, luisante, qui reliait les deux poignets, les liant et les séparant. Les enchaînant et les libérant. La jeune femme se décala, n’y parvint évidemment pas à cause de cette chaîne. Alors elle se ramena près d’Aaron, comme si c’était la chaîne qui la ramenait à sa place. Lentement elle se tourna vers lui, son visage à quelque centimètre du sien. Elle approcha son poignet d’eux, l’observa un instant avant de murmurer.

- Ne te soucie que de ça… Le reste n’a pas d’importance.

Elle ferma les yeux. Aaron se rendormit.

/!\ Le terme "Nydalellan" qui va apparaître dans ce texte,
appartient à Necerti il est donc interdit de l'utiliser,
sans son autorisation. /!\

La nuit s’était terminée sans encombre. Personne n’était allé déranger nos deux compagnons mais la nuit ne fut pas de tout repos pour leurs esprits égarés. Tandis que l’une se demandait encore comment quitter ce monde. L’autre rêvait de chaîne et ne cessait de penser à ce qui s’était passé la veille. Il en oublia même ce baiser refusé. Et ce matin, le canidé se réveilla tôt, son sommeil ayant été de plomb. Il trouva près de lui la vampire, qui n’avait pas bouger de la nuit. Absente, elle fixait le ciel qui peu à peu s’illuminait, à l’aide du soleil qui filait haut à l’horizon. Et en sentant le canidé qui remuait, elle se redressa lentement avant d’être imité par Aaron. Lentement la jeune femme s’empara d’un long lacet de cuir et elle l’utilisa pour se faire une tresse. Au bout de quelques minutes tout le monde était donc prêt… à bouffer ! Bah oui ils avaient faim, tout les deux, alors qu’on vienne pas me dire qu’il y avait juste Aaron qui bouffait hein. Les deux compagnons s’élancèrent donc dans la forêt, en quête de proie pouvant tout les deux les rassasier. Rapidement, le jeune homme trouva une proie intéressante, une biche qui errait avec son petit. Formidable ! La silhouette du jeune homme devint brume, insaisissable, et un énorme loup noir prit sa place. Première chose que l’on vit, ce fut des crocs immenses et son regard d’acier. Ambre esquissa un sourire, s’arrêtant près du canidé pour glisser sa main dans sa fourrure d’ébène. Elle s’était toujours mieux débrouiller avec les animaux, elle le préférait presque sous sa forme lupine. Presque. Sans un mot elle le suivit, glissant dans son ombre pour le suivre à travers les arbres. Elle aimait bien le voir chasser, c’était malheureusement un spectacle trop rare. Elle ne le voyait jamais… et ces deux journées passer avec lui se révélait être un miracle. Une bénédiction pour le lupin, et une torture pour la belle. Elle n’aimait pas se scotcher ainsi à quelqu’un, quelque soit les sentiments qu’elle pouvait ressentir pour le concerné. Mais bon, elle n’avait pas le choix… m’enfin il devra pas s’étonner si après elle se fait une cure de désintoxication hein >< Saleté de drogue tiens… Tu m’as bien eu.

Le lupin se retourna, elle venait oui ou non ? Finalement la vampire décida à bouger son cul et le canidé pu reprendre sa chasse. En quelques minutes il retrouva la biche et son faon. Il bondit. Exemple de sauvagerie, meurtrier à l’état animal, il bondit sur sa proie et d’un coup de croc il l’acheva avant de se tourner vers le petit qui tenta de s’enfuir. Un coup de patte suffit à le mettre à terre, sanguinolent, et le lupin pu l’achever à son tour. Se léchant les babines, l’husdyr s’allongea près de la biche et entama son repas devant les yeux de la vampire qui commençait à perdre le contrôle. Elle jeta un regard noir à Aaron, fallait qu’il bouge son cul. Après c’était à son tour de bouffer, à eux deux ils arriveraient bien à se faire un de ces hommes armé. Alors elle attendit… pas très longtemps heureusement car le loup avait comprit le message et avait englouti son repas en quelques secondes. Beurk… il prenait même pas le temps de mâcher ! M’enfin il se grouillait pour elle, un peu de gratitude non ? Gratitude ? Euh… connaît pas ce mot là What a Face

Bref.

Ils firent donc demi-tour et guidé par la jeune femme, ils partirent en quête d’un humain. Vieux ou non, on s’en fout. Ambre s’était mise à courir, s’élançant, elle bondit, s’agrippant à une branche d’arbre et c’est ainsi qu’elle poursuivit sa course. Sautant d’arbre en arbre, son corps fin décrivant une courbe parfaite dans le ciel, ses réceptions étaient souples, sa course silencieuse. Sa tresse noire lui battait les épaules, s’adaptant au rythme de sa course. Une course qui ne l’épuisait pas, une course qu’elle savourait, une course où le vent caressait son visage et emportait au passage tout ses problèmes. Les soucis la quittaient et se faisaient emporté par la brise… pour un temps du moins. Et sous elle, le canidé galopait. Il prenait de l’avance, tant ses foulées puissantes l’emportait loin, et ce n’était que parce qu’il esquivait les arbres qu’il restait à la hauteur de la jeune femme. Celle-ci accéléra alors avant de bondir en avant, effectuant une pirouette aérienne, elle atterrit en silence sur le dos du lupin. Celui-ci esquissa un sourire lorsqu’il sentit les jambes de la jeune femme se resserrer, il sentit les doigts de la vampire empoignait sa fourrure d’ébène. Elle se pencha en avant, s’approchant de l’oreille géante du canidé. Avec un sourire elle resta silencieuse un instant, avant de murmurer.

- Tu sais quoi ? j’ai soif … on fait comme d’habitude.

Le canidé sourit. Un sourire froid, dur, aussi glaciale que la mort elle-même. Et le visage de la jeune femme s’était quand à lui figé dans une expression de cruauté, et de plaisir sanglant. Tout deux avaient sentit l’odeur d’un homme… et cela enchantait Ambre. Elle allait pouvoir manger, enfin… Le lupin accéléra. Et bien vite il arriva devant l’homme en question. Avant que celui-ci n’ai pu faire un geste, Aaron lui avait déjà bondit dessus, le plaquant violemment au sol. Un os craqua. Lequel ? Aucune idée mais l’homme était encore en vie, sa main glissa en direction du fourreau qui pendait à sa ceinture mais Ambre fut plus rapide. Descendant à terre, elle marcha sur la main de l’homme, la lui brisant sous le coup. La jeune femme esquissa un sourire cynique, elle se délecta des gémissements de sa proie et ce fut le grondement produit par le canidé qui la ramena à la réalité. Oui oui je me dépêche. Mais il avait raison, il fallait se dépêcher. Ce monde était malsain, beaucoup trop à son goût. Alors en silence elle s’agenouilla près de l’homme, celui-ci se redressa lorsqu’Aaron desserra son emprise, le libérant. Mais à peine libéré, l’homme se heurta aux lèvres de la vampire qui venait de planter ses canines dans son cou. Violemment. Comme si elle voulait lui faire payer la disparition de l’arche qui les avait fait passer d’un monde à l’autre. Le guerrier fut vite consommé… et nos deux héros repartirent dans la direction opposé, rassasié et prompt à visiter les environs. Et finalement, ce fut les environs qui vinrent à eux. Aaron avait reprit forme humaine, et aux cotés de la vampire, il s’était aventuré sur une autre prairie, avec au loin une immense montagne. Ce fut à ce moment là qu’un « pop » retentit. Et une louve bleue apparut devant eux.

Spoiler:

Aaron se mit à gronder, un grondement de loup qui suffit à pétrifier l’inconnue. Celle-ci recula de quelque pas, les prunelles ambrées de l’animal se posant sur le jeune homme. La voix de la bête s’éleva, amusée.

Aaron prit la parole

Avec un sourire, la créature disparut dans un « pop » semblable à celui produit par son apparition. Ce fut à ce moment là qu’Ambre rejoignit l’husdyr. Elle n’était pas aussi diplomate que lui, et si ça ne tenait qu’a elle, elle aurait zigouillé ce clébard dès qu’il avait foulé le sol. Mais bon… elle avait laissé Aaron gérer l’histoire, car ils avaient besoin d’information. Et elle était loin d’être assez patiente pour prendre le temps de les soutirer à un vieux fou. Silencieuse elle se contenta d’un regard, et en croisant les belles prunelles grises du jeune homme, elle soupira.

Allons voir le vieux fou alors…

Il s’élancèrent en même temps.

Aaron jeta un coup d’œil autour de lui. Ils étaient arrivés à la montagne et au dessus de leur tête se dressait une falaise, sur laquelle se trouvait une cabane de bois. Une cabane pas très stable qui se trouvait à près de 30 mètres de hauteur. Il se tourna vers Ambre, celle-ci lui adressa un sourire moqueur, et provocateur. Il n’eu pas à lire en elle pour comprendre ce qu’elle voulait. Une course. Un défi. Qui arriverait en haut le premier ? Bah se sera moi chérie Cool

Et sans un mot il entama l’escalade. Il était rapide, vif, agile. Puissant il montait à toute allure, assurant à la perfection ses prises. Et la jeune femme faisait de même, élégante elle escaladait la paroi avec grâce. Ils étaient au coude à coude, et tout deux souriaient. Amusés de voir que décidément aucun des deux ne prendrait le dessus. Ils étaient égaux, en tout point. Leurs performances physiques étaient les même, bien qu’effectué de manière très différente. Et ils se mirent à jouer. Elle le déconcentra, usant de son charme pour qu’il la regarde. Cela fonctionna, le contraire aurait été étonnant, et le jeune homme se tourna vers elle. Il loupa une prise, grogna, se concentra de nouveau sur la paroi et s’empara enfin correctement de la prise. Mais cette simple petite erreur lui serait fatale, elle allait gagner maintenant. A moins que… Avec un sourire ironique il observa la jeune femme. Celle-ci s’apprêtait à bondir pour parcourir d’un coup les quelques mètres qui lui restait et lorsqu’elle était dans les airs, une chose s’agrippa à elle. Aaron s’était agrippé à ses jambes, la faisant chuter. Elle ne pouvait pas se rattraper… et hop, c’était partit pour une chute de 30 mètres avec un clébard aux pattes. Sale bête va >< Et l’autre couillon remonta, serrant dans ses bras la jeune femme. Mais il la cherchait en plus ?! Ambre gronda, furieuse, elle voulait se débattre mais abandonna bien vite l’idée. Un husdyr, c’était trop fort pour elle. Mais il le paierait… Et enfin ils s’écrasèrent au sol. Elle n’avait même pas pu faire une belle réception, l’husdyr avait décidé de la faire chiez jusqu’au bout. Ils restèrent allongé, cote à cote. Et brutalement la jeune femme se retourna, et le lupin se prit un pain dans la tronche. Il ne sentit rien, elle si. Dans un grondement rageur elle massa sa main endoloris, saloperie d’husdyr tiens. Alors elle se releva, au fond d’elle ce coup de poing inutile l’avait calmé. Elle avait mal maintenant, sacrément mal mais elle s’en foutait. Et sans un mot, ils escaladèrent à nouveau, sans un regard. Mais en cet instant, leurs pensées se frôlaient, comme depuis le commencement…

Ambre grogna, n’ayant toujours pas digéré sa chute imprévue, pour le plus grand plaisir du jeune homme qui souriait comme un crétin. Tsss arrête où je te pète tes dents. La jeune femme soupira et suivit Aaron, celui-ci toqua à la porte de la cabane de bois. Et la porte s’écroula… Laissant Aaron devant, comme un con, avec le poing encore en l’air, ce qui prouvait qu’il était bel et bien coupable de cette pauvre porte défoncée. La vampire éclata de rire.

Et voila les rôles inversés. On avait une Ambre ravie, et un Aaron grognon comme pas deux ! Sans un mot il enjamba la porte à terre et pénétra dans la maison. Enfin, si on pouvait appeler ça une maison. C’était plutôt un gros taudis mal foutu qui pouvait tomber en ruine à tout moment. Et ce fut à ce moment qu’un homme apparut à l’encadrement de la porte. Ambre poussa un cri et se détourna, dégoûtée. Aaron éclata de rire mais du bien vite se calmer quand le vieil homme approcha. Vêtu d’un slip de tarzan, le vieux était vraiment… vieux. Ouais bon, il faisait bien rire en tout cas. D’un signe de main, il invita nos deux compagnons mort de rire, à le suivre et ils s’installèrent à une table. Le vieux les invita à commencer leur histoire et Aaron prit le relais.

*****
Plus tard... Bien plus tard.
*****

En effet, voila une heure qu’Aaron tentait d’expliquer au vieil ermite comment ils étaient arrivés ici. Et il lui avait demandé comment repartir. La requête était simple, et les mots choisis par notre héros l’étaient tout autant. Mais rien y fait, le vieux fou ne comprenait toujours pas. Ambre, qui était resté à l’arrière jusque là, lâcha un soupir et s’approcha de l’ermite. Sans un mot elle l’empoigna violemment par le cou, le soulevant de quelque centimètre.

Elle le relâcha, le laissant s’écrouler pitoyablement au sol. Ignorant le regard accusateur de l’husdyr, elle retourna au fond de la cabane, tremblante de colère. Aaron soupira, et se tourna vers le vieil homme. Celui-ci resta silencieux, un long moment, puis finalement il reprit la parole.

La jeune femme venait de crier. Embrasser ce pouilleux ? Même pas en rêve, elle chopperait des puces, voir pire. Déjà qu’elle voulait pas embrasser son husdyr à elle, alors ce vieux crétin ? Même pas en rêve. Plutôt crever. Et ça tout le monde l’avait comprit. Même l’ermite qui soupira, sachant son combat perdu d’avance. Quoi que… Avec un sourire, il proposa une nouvelle offre.

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Ignorant le regard surpris de la jeune femme, Aaron s’approcha, dégoûté, de l’ermite. Lentement il approcha sa bouche pour lui faire un bisou sur la joue quand brutalement le vieux fou tourna la tête et lui roula le patin du siècle ! L’husdyr recula, avant de se mettre à gueuler tout en s’essuyant la bouche. Ambre quand à elle fronça les sourcils. Personne n’avait le droit d’embrasser le jeune homme sans SON autorisation. Même si la personne qui embrassait était moche et con. Sale ermite tiens… Aaron se redressa et péta son câble. Du moins il voulut mais n’en eu pas le temps car l’ermite se redressa. Grand sourire aux lèvres il sortit en trombe de la cabane, Aaron et Ambre à ses trousses. Saluant les jeunes d’un signe de main, il sauta du haut de la falaise. Nos deux amis, choqués, s’approchèrent du bord du précipice et se mirent à gueuler comme des clanpins. Ambre la première.

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Aaron se retourna et attira la belle contre lui, avant de l’embrasser. Et ça, mesdames et messieurs, c’était le plus beau roulage de galoche auquel vous auriez pu assister. Cool

D’ailleurs la demoiselle était tellement heureuse que bizarrement elle recula, lui donna un coup de poing qu’il ne sentit pas, et se mit à sauter sur place en secouant sa main endoloris. Tss, ça faisait vachement mal ! Pire que d’habitude. Le jeune homme ricana.

Ils se regardèrent, longtemps avant d’entendre un bruit de chute. Bah il en avait mis du temps avant d’atterrir… jetant un regard dans le vide, Ambre découvrit le cadavre de l’homme. Beurk… c’était vraiment pas beau. Il manquait la moitié des choses pis le sang était… vert ? oO Ah bah pinaise, elle avait raison en plus. Le sang des vieux est bien vert.

Et quand la nuit tomba, Aaron était devenu loup, et dormait dans la cabane. Ambre, quand à elle. Se trouvait sur le toit et en silence jouait avec son poignet, le laissant étincelé sous l’astre lunaire…

La nuit passa, tranquille, et pour une fois les deux héros avaient été à l’abri du vent, bien que le bois ça filtrait pas totalement l’air. M’enfin ce fut une nuit agréable tout de même. Et bien évidemment ce fut Ambre qui de nouveau prit les choses en main en tombant sur un Aaron qui pionçait. Lâchant un soupir elle lui donna un coup de pied dans les flancs, n’assimilant toujours pas le faire qu’elle se faisait mal toute seule. « Debout grosse larve ! » Et la jeune femme obtient en guise de réponse un énorme grondement boudeur. Oui c’est ça mon chou, met toi de mauvaise humeur dès le début. Le canidé soupira, pas juste… il était en train de compter les moutons qui sautaient par-dessus la barrière pour se casser du pré. Et après il voulait compter le nombre de moutons qu’il parviendrait à bouffer What a Face

Mais finalement Aaron se redressa lentement pour finir debout, au plus grand plaisir de la belle. Ouais ouais je mets du temps, bon on se bouge ? Tout en baillant à s’en décrocher la mâchoire, le canidé demanda.

Et avec la classe que lui procurait son rang de rebelle insoumise, elle se détourna de lui et alla dehors. Il l’observa s’éloigner, un sourire amusé mais amoureux aux lèvres. Il était con de s’accrocher à elle, elle partirait un jour… peut être, sûrement. En fait il n’en savait rien. Discrètement il s’empara donc d’un chewing gum avant de rejoindre la donzelle. Sans un mot il bondit, parcourant les 30 mètres qui le séparaient du sol, avant d’atterrir souplement à terre. Ambre le rejoignit rapidement, sautant dans le vis pour atterrir souplement sur le dos du canidé. « Allez hue Tornado ! » Et Tornado avait une bien sexy Zorro sur le dos alors eheh *SBAF* Le canidé s’élança alors, entamant une course dont il avait le secret. Pour finalement faire un arrêt monumentale quand un vieux –et oui encore un- apparut devant eux. La demoiselle manqua de se casser la gueule mais par un prodigieux coup de chance et grâce à ces reflexes de vampire, elle fit passer sa chute pour un bond. Elle atterit donc derrière le vieux qu’elle désarma aussi sec, pointant le bâton qu’elle venait de récupérer vers lui.

Aaron éclata de rire, tandis qu’Ambre se retenait de faire de même. Le vieux prit le rire du canidé pour un grondement, et terrifié il recula, butant contre la demoiselle qui avait la ferme attention de le bouffer tout cru. Mais finalement elle eu une autre idée, et dans un bond, dévoilant ses canines de prédatrices, elle esquissa un immense sourire remplie de sadisme. Tandis qu’Aaron s’éloignait également en un bond

Et nos deux compagnons disparurent, laissant un vieux tremblotant qui se mit à couiner, appelant sa mère tout en courant dans tout les sens. Aaron éclata de rire en même temps que la vampire, quand le sol s’écroula brutalement sous yeux, les emportant dans l’abysse des ténèbres Cool

. Ils se retrouvèrent dans une cellule, séparé l’un de l’autre. Des chaînes avaient mystérieusement apparut, les enchaînant. Aaron avait retrouvé sa forme humaine, et était dans l’incapacité de se transformer. Ce fut à ce moment là qu’un homme arriva, une chaîne lui servant de collier. Il passa un message à nos deux compagnons.

- Vous êtes désormais les animaux de compagnie du compte Van dicc. Son jardin zoologique. Les repas seront donnés via ce tuyau à 9heure et 20heures. Vous serez sortit une demi heure par jour par les grooms puis le compte viendra vous voir. Vous serez entraînés à faire des tours pour le bon plaisir du compte et de son fils. Bonne journée

Avec un sourire il s’éloigna. Aaron et Ambre furent sortit une demi heure, puis ramené dans leurs cellules respectives. Et la nuit passa… longue.

***

Aaron resta silencieux, longtemps. Quand un bruit attira son attention, se retournant il découvrit un énorme steak qui atterrit à terre, étant arrivé là à l’aide du tuyau. Il était neuf heures ? Super… ça signifiait que dans une heure il devait faire des tours pour un crétin de gamin, sale gosse tiens… Sans un mot il entama son repas, sans se méfier. Et si c’était un piège ? Il s’en foutait, toute façon il pouvait pas être encore plus dans la merde que maintenant, alors… Et il attendit, silencieux. Un homme arriva alors, le même que lors de son arrivée, il ouvrit la cellule. Aaron passa à l’action, il tenta de se transformer et encore une fois n’y parvint pas. Il perdit donc les précieuses secondes qui lui auraient assuré la liberté. L’homme comprit l’astuce et avant qu’Aaron n’ai pu lui sauter à la gueule sous sa forme humaine, une boule de feu se formait déjà dans sa main. Et la boule partit, puissante, atteignant de plein fouet notre héros qui fut propulsé contre le mur du fond de sa cage. Grondement. Grondement de rage, de douleur, de frustration, de désespoir. Fait chiez… il ne cria pas, plutôt crever que de montrer sa faiblesse. Son tee-shirt était partit en fumée, et une trace de brûlure encore cuisante était désormais visible sur son torse. L’homme esquissa un sourire, et une fois sûr de sa supériorité, il emmena notre lupin à l’autre bout du couloir. Là, ils s’arrêtèrent devant la cellule d’Ambre. Dans celle-ci se trouvait un nouveau cadavre, vidé de son sang. La demoiselle était assise dans un coin, les lèvres encore tâché de ce liquide pourpre. Aaron déglutit, malgré la situation, il ne l’avait jamais trouvé aussi belle.

Et elle ne l’avait jamais trouvé aussi séduisant. Ainsi torse nu, elle reluquait avait plaisir ce corps qui a jamais serait le sien, à elle, rien qu’a elle. Car il s’était offert à elle, tout comme elle s’offrait à lui jusqu'à une certaine limite. Possessive ? Oui, elle l’assumait entièrement. Puis elle découvrit la brûlure, encore rouge et vive, qui lui recouvrait ces pectoraux. Elle se redressa et gronda. Un grondement de vampire, sauvage et féroce. Ses prunelles s’assombrirent, elle se tendit comme un arc et son regard se posa sur l’homme qui tenait Aaron enchainé. Une phrase. Une seule. Une question. Qui n’en était pas vraiment une, elle connaissait déjà la réponse, elle s’en doutait. Mais les mots sortirent tout de même. Brûlant de fureur.

Trop tard. Il aurait du prévoir cette réaction bien plus tôt, elle était comme ça, elle avait toujours été ainsi. Sans un mot elle s’était élancée, sans un mot elle avait bondit, et sans un mot elle avait souffert… Propulsée au sol par la même boule de feu qui avait marqué le loup noir. Elle avait prévu le coup, elle s’était doutée que cette tentative de rébellion ne serait pas si facile… Alors elle avait sauté plus haut qu’a la normal, mais la boule l’avait heurté aux jambes, violemment. Elle avait brûlé, entièrement, littéralement. La chaleur l’avait toujours affecté, bien plus qu’un être normal. Alors elle avait bien plus souffert… mais sans un mot. Et sans un mot elle s’était relevée, sans un mot elle avait toisé le canidé, sans un mot elle lui avait sourit. Et en sachant parfaitement qu’il lirait dans ses pensées, elle se mit à se parler dans sa tête. « T’es sexy tu sais ? ». Et elle l’avait rejoint. Elle passa sa main sur les tetons du jeune homme, le provoquant, ce qui lui permettait d'assouvir un plaisir personnelle eheh. le jeune homme grimça, légérement gêné mais il se sentait également au paradis. Avec un sourire il la suivit. Elle aussi était enchaînée par des liens trop fort pour elle. Et trop fort pour lui… Alors sans un mot ils suivirent l’homme.

On les fit passer par les jardins, resplendissait de beauté. Puis ils enchainèrent les couloirs, couloirs aux murs magnifiquement peint et les lumières qui éclairaient juste comme il fallait. Ils arrivèrent alors dans un énorme salon, doré et rouge. Au centre se trouvait un grand fauteuil et à coté un plus petit. Personne n’y avait encore pris place mais Aaron se doutait que le compte et son fils viendrait d’un instant à l’autre. L’homme se tourna alors vers eux, et deux colliers apparurent dans ces mains. Dans le même temps, Aaron et Ambre grondèrent, leurs prunelles s’assombrirent et ils esquissèrent un pas dans la direction de l’homme. Celui-ci fit apparaître une boule de feu et la scène s’arrêta là. Ils n’avaient pas le choix, et cela ne faisait qu’attiser leur colère. Ces hommes jouaient avec leurs nerfs, alors qu’ils profitent. Car un jour ils auraient un plan, et ce jour là ils allaient tous mourir. Puis le compte arriva, avec son fils, et tout deux prirent place. L’homme se tourna alors vers nous.

- Je vais vous demander d’exécuter plusieurs figures, faîtes le et tout se passera bien. Si vous ne le faîtes pas ou si vous êtes un peu mou, je ferais de sorte à ce que ce collier vous files un petit coup de jus…

La menace était là, réelle. Le spectacle commença et les figures s’enchainèrent. Au début, les deux compagnons refusèrent mais sous les coups de jus de plus en plus puissant, ils furent contraint d’obéir. Ambre du faire le poirier à plusieurs reprises, ce qui dévoilait son ventre aux yeux du jeune garçon, âgé de tout juste 10 ans, qui prenait plaisir à dévorer des yeux la jeune femme. Les regards fréquents qu’il lui jetait, mettait dans une rage folle notre canidé qui du faire appel à tout son sang froid pour ne pas lui sauter dessus. Puis le spectacle prit fin… et le garçon prit la parole.

Ce fut les mots de trop… Aaron bondit, tenta de se transformer et cette fois cela fonctionna ! Normalement il n’aurait pas du réussir cet exploit, du moins c’est ce qu’il en avait conclut dès le début, mais il y parvint. Devenu loup, il bondit sur le garçon terrorisé mais avant d’avoir pu refermer son immense gueule sur la gorge du gamin, un énorme courant le parcourut. Electricité à l’état pur, cela le plaqua brutalement au sol, et il était là, sur le sol marbré, en train de se tordre de douleur sans emmètre le moindre bruit. Hors de question… Mais dans sa tête, il hurlait, il criait sa souffrance à plein poumons et bien que les hommes ici présent ne pouvait rien entendre, Ambre elle, entendit tout. Et ce fut la pire des tortures qu’on aurait pu lui infliger… Elle se mordit la lèvre, se mit à trembler l’espace d’un court instant et finalement elle ferma les yeux, ne les rouvrant que lorsque la torture prit fin. Mais pas pour longtemps… L’homme qui les avait emmenés ici tira Aaron jusqu'à lui à l’aide de la chaîne, et dans les prunelles de leur ennemi, se lisait une colère infinie. Le compte était également furieux, et il passa sa colère sur l’homme. Le traitant d’incapable et lui ordonnant de mieux dresser les bêtes. Ambre ne les écoutait pas, doucement elle s’agenouilla et glissa sa main dans l’épaisse fourrure du canidé. Elle sursauta, des coups de jus la traversaient et elle n’osait imaginer ce qu’il avait pu ressentir. A son contact, le canidé frissonna et s’abandonna aux caresses rassurantes de la jeune femme. La respiration du loup était saccadée. Elle soupira et lorsque l’homme lui demanda de se relever, elle gronda. Avec plus de force que jamais. L’homme n’insista pas. Pas tout de suite. Et il les emmena tout deux dans leurs cellules respectives. En leur adressant à chacun la même menace.

- Demain… demain vous allez payer l’humiliation que j’ai subi par votre faute.

Et chacun dans leurs cellules, les deux compagnons se réfugièrent au fond de la prison. Ils mangèrent le repas qu’on leur fournit le soir, un humain pour Ambre et de la viande pour Aaron. Ambre passa la nuit à méditer. Le lupin, lui, s’endormit. Il n’avait pas le choix, il devait récupérer. Et la menace planait dans leurs deux esprits.

Demain…

Purée rien a faire , a chaque fois je finis par chialer ... De rire XDD

Ses lèvres ont le goût de paradis.

HAHAHAAA

J'avais dit ca quand Hope avait roulé une pelle a Elmy

* PAN *

J'avoue , c'était un brin merdique comme fin , on ratrappera ca sur msn

La jeune femme soupira, se délectant encore de l’humain qu’elle venait de bouffer, elle se mit à méditer. Aaron avait raison, si il y avait torture c’est ainsi que leurs ennemis procéderaient. Le canidé aurait le droit à l’électricité, ça avait bien marché hier alors ils ne vont pas se gêner pour recommencer. Et elle, se serait les boules de feu. Le truc qu’elle ne supportait pas, la chaleur… alors se prendre des milliers de degré dans la gueule hein… Merci du cadeau. Jetant un regard autour d’elle, la jeune femme remarqua que les gardes étaient plus nombreux. Ils croyaient peut être que la peur leur donnerait des ailes, et qu’ils auraient tenté de s’échapper. Seulement les deux compagnons ne craignaient pas du tout la torture qui les attendait en fin de journée. Et ils n’étaient pas assez fou pour tenter de s’enfuir d’un endroit aussi bien gardé, quelque soit la fin qui pouvait les attendre. Ce fut à ce moment là qu’Aaron eu une idée de génie ! Il se mit à lire dans les pensées des gens les plus importants de cet endroit. Et il en apprit beaucoup. Il partagea mentalement ses informations avec Ambre. La torture durerait toute la nuit, et ce serait du progressif. Au début ils ne sentiraient rien, puis petit à petit la dose augmentera. Et les hommes espéraient même qu’a la fin, l’husdyr et la vampire se mettent à crier grâce. Bah ils peuvent rêver. Plutôt crever que de se soumettre. La jeune femme esquissa alors un sourire amusé et se tourna vers le jeune homme.

Aaron esquissa un sourire en même temps que la vampire Décidément ça promettait cette histoire ! Ils pouvaient même mourir à cause de cette séance de torture, ils s’en foutaient et pourtant ils en étaient conscients. Puis on vint les chercher, leurs sorties dans les jardins du compte prenait fin. Avec un sourire, ils se quittèrent et retournèrent dans leur cellule respective où un repas les attendait. Aaron s’amusa tout seul. On les engraisser, on les sortait et pourtant on les torturer. Il avait connu des tortionnaires plus sadiques ! Comme par exemple la fois où il avait été capturé par un vampire et un husdyr qui les avait torturés avec un collier électrique. L’husdyr avait voulut qu’Aaron saute du haut de la tour et Ambre avait eu le droit à un vampire vicieux et pervers. Ca au moins c’était du sadisme, là franchement ça faisait même pas peur. Le jeune homme alla s’asseoir au fond de sa cellule et ses pensées s’envolèrent, il savourait les moments qu’il avait déjà vécu avec la jeune femme. Il se rappelle la fois où il avait fait la conversation avec un fantôme et sa femme. La fois où Ambre avait frôlé la mort et comment il l’avait vengé. La fois où tout deux avait sautaient d’une falaise, atterrissant dans une eau tiède. Même que Aaron avait fait griller des poissons à cause de la chaleur que produisait son corps. C’était également ce jour là que la vampire s’était hissé sur son dos de canidé pour la première fois. Une expérience mémorable qui avait été rompu quand une autre husdyr avait débarqué. Folle amoureuse de notre héros, elle avait été choquée en découvrant Ambre. Ça c’était finit en engueulade de couple et en blessure, ce qui n’avait pas plut à notre vampire… Soupir. Aaron esquissa un sourire, au moins si il mourrait, on pourrait ne pas dire qu’il mourrait con.

Ambre de son coté venait de déguster son humain quotidien. Elle avait profité du fait que cette journée serait peut être sa dernière pour satisfaire son instinct animal, s’amusant avec sa proie et se délectant des cris de terreurs de celle-ci. L’homme avait hurlé, s’était mis à courir en pensant qu’il parviendrait à semer la jeune femme à force de courir en rond. Et il s’était même mise à secouer les barreaux de la cellule, criant à l’aide comme un gros crétin. Nan mais j’te jure. N’avais tu pas vue ma soif dévorante ? Mes prunelles rouge avide de ton sang ? n’avais tu pas compris que je n’étais pas humaine, pas normal. Que j’étais moi, cannibale friande de ta vie. Puis un nom s’afficha dans mon esprit. Aaron. Et sans vraiment le vouloir, j’y avais pensé. Pendant que je prenais plaisir à te vider de ton sang, j’avais pensé à lui. Le seul. L’unique. Pourquoi lui ? Lui qui m’était totalement opposé. Mais il m’avait comprise. Il avait compris que je ne lui appartiendrais jamais, et malgré cela il s’était offert à moi, entièrement. Malgré ma liberté que je voulais conserver, malgré mon indépendance qui m’emmenait loin de lui. Mais il avait compris, m’avait accepté et avait su m’amadouer. Il était le seul à avoir su faire tout cela. Et c’est pour ça qu’il était le seul dans mon cœur. Un cœur de glace, un cœur qui ne battait plus mais un cœur qu’inconsciemment je lui destinais sans jamais le lui dire. Rahhhh nan mais ta gueule Ambre. Pourquoi tu penses à ça hein ? C’est pas la première fois que tu te fais torturer en plus… oui mais d’habitude elle ne risquait jamais rien, car rien ne la touchait. Là c’était des boules de feu, et ça faisait mal. Lâchant un soupir la jeune femme se redressa quand un homme vint la chercher.
« c’est pour la torture »
Ouais t’inquiète j’me doute hein. Soupirant, la jeune femme le suivit. Et Aaron, qui avait reçu le même message, la rejoignit et tout deux sourirent. On allait se marrer.

Ils arrivèrent dans une pièce sombre, digne de la torture justement. Aaron fut attaché contre un mur, les bras en l’air on lui passa des chaînes et il fut contraint de rester dans cette position. Ambre fut attachée de la même façon, face à lui. Elle toussota, le canidé comprit que c’était un signal. Leur partie de provocation allait commencer. Puis l’homme qui leur avait promis cette petite ballade de santé, arriva, armé d’un collier. Aaron sauta sur l’occasion.

Un point pour lui, niark. Ambre grimaça et retint un sourire amusé. L’homme haussa un sourcil et passa le collier à Aaron. Il avait dans la main une télécommande, c’est sûrement ce qui contrôlerait la puissance des coups de jus. Puis une machine arriva, et on la posta près d’Ambre. Celle-ci comprit que c’était de là que sortirait diverses boules de feu, ou du moins une source de chaleur quelconque. Ce fut à son tour de se plaindre.

Aaron esquissa un sourire puis l’homme leva la main, menaçant. Il ordonna ainsi le silence et nos deux compagnons se turent, pour un temps du moins. L’homme prit alors la parole.

Leur tortionnaire grogna et envoya un mince coup de jus à Aaron, qui ne sentit quasiment rien. A peine un picotement. Il hurla à la mort.

Puis ce fut au tour d’Ambre. Une vague de chaleur la frappa, elle la sentit à peine. C’était juste désagréable, tout au plus.

Et leur jeu sadique se poursuivit. Aaron se mettait à pleurer, de rire, Ambre à hurler, de rire. Et tandis qu’ils s’amusaient d’une torture qui ne leur faisait rien, l’homme resta impassible. Bien qu’agacé par ce stupide jeu auquel se prêtaient nos deux héros, il ne dit rien et poursuivit lentement sa torture. La dose d’électricité se multipliait au fur et à mesure que le temps s’écoulait. Les vagues de chaleur qui frappait le demoiselle devenait de plus en plus violente, mais ni l’husdyr ni la vampire ne cédait, continuant à rire de leurs malheurs. Ils étaient à égalité, et ils le seraient pendant un long moment, ils le savaient. Puis ce fut de nouveau le tour d’Aaron. Celui-ci avait préparé une bonne réplique quand le coup d’électricité le parcourut. Violent. Imprévu. Il en eu le souffle coupé et Ambre, qui le regardait, comprit que leur jeu prenait fin maintenant. La vraie torture commençait. Puis Ambre connut la même sensation. La vague de chaleur déferla sur elle, ou en elle, aucune idée. Puissante. Alors, d’un accord commun et silencieux, ils se turent et mirent fin au jeu, se concentrant désormais pour ne pas réellement hurler de douleur, car c’était ce qui risquait d’arriver très bientôt. Peut être. Aaron grimaça, l’électricité qui venait de le parcourir lui donna des frissons. Ses membres se crispèrent, sa bouche devint un fin trait qu’Aaron maintenait fermé, coûte que coûte. Ambre gardait le silence, vrillant ses prunelles dans les billes de métal du jeune homme. La chaleur était insupportable, et à peine se remettait-elle doucement de la précédente vague de chaleur qu’une autre venait la remplacer. Et bien vite elle ne voyait plus la transition entre les assauts de chaleur. Et Aaron avait la même impression, la torture devenait réellement continue, sans pause. Ils n’avaient plus le temps de reprendre leur souffle. Un nouveau courant traversa la peau normalement invincible du jeune homme. Son ventre se noua, chacun de ses muscles se contractèrent, et son visage était de moins en moins impassible, trahissant peu à peu une douleur qu’il ne voulait transformer en mots ou hurlements. Ambre ressentait la même chose, bien que plus figée que son compagnon, elle se sentait prête à craquer elle aussi. Elle se sentait prête à s’effondrer, tout en refusant cette vérité. Aaron lui, se sentait presque prêt à mourir. Cette impression que la mort flotte autour d’eux, les deux héros percevaient presque la souffrance des précédentes personnes qui avaient été torturé ici. Mais ils se turent.

Et la torture se poursuivit…

LUTTE CONTRE LES FINS FOIREUSES DE MOON ! è___é
FINIS MOI CA VITE BOUGE TOI LE POPOTIN >w<

..

Mh sinon j'tai tout dit par msn , j'en chiale encore de rire xDDD
Tu cernes vachement bien ambre , j'aurais pas pu faire mieux

Quoique .. * PAN *

LA SUIIIITE I love you

Puis ce fut de nouveau le tour d’Aaron. Celui-ci avait préparé une bonne réplique quand le coup d’électricité le parcourut. Violent. Imprévu. Il en eu le souffle coupé et Ambre, qui le regardait, comprit que leur jeu prenait fin maintenant. La vraie torture commençait. Puis Ambre connut la même sensation. La vague de chaleur déferla sur elle, ou en elle, aucune idée. Puissante. Alors, d’un accord commun et silencieux, ils se turent et mirent fin au jeu, se concentrant désormais pour ne pas réellement hurler de douleur, car c’était ce qui risquait d’arriver très bientôt. Peut être. Aaron grimaça, l’électricité qui venait de le parcourir lui donna des frissons. Ses membres se crispèrent, sa bouche devint un fin trait qu’Aaron maintenait fermé, coûte que coûte. Ambre gardait le silence, vrillant ses prunelles dans les billes de métal du jeune homme. La chaleur était insupportable, et à peine se remettait-elle doucement de la précédente vague de chaleur qu’une autre venait la remplacer. Et bien vite elle ne voyait plus la transition entre les assauts de chaleur. Et Aaron avait la même impression, la torture devenait réellement continue, sans pause. Ils n’avaient plus le temps de reprendre leur souffle. Un nouveau courant traversa la peau normalement invincible du jeune homme. Son ventre se noua, chacun de ses muscles se contractèrent, et son visage était de moins en moins impassible, trahissant peu à peu une douleur qu’il ne voulait transformer en mots ou hurlements. Ambre ressentait la même chose, bien que plus figée que son compagnon, elle se sentait prête à craquer elle aussi. Elle se sentait prête à s’effondrer, tout en refusant cette vérité. Aaron lui, se sentait presque prêt à mourir. Cette impression que la mort flotte autour d’eux, les deux héros percevaient presque la souffrance des précédentes personnes qui avaient été torturé ici. Mais ils se turent.

Les coups volaient, violent, puissant. Les deux compagnons se crispaient sous les coups, une larme naquit dans l’œil de l’husdyr et il la refoula. Ambre fit taire un gémissement, l’étouffant avant qu’il ne puisse se faire entendre. Et leur tortionnaire commençait tout juste à s’amuser. Il rejoignait nos héros, leur murmurant dans un souffle menaçant qu’il parviendrait à les faire crier. Il approcha son visage d’Aaron, le narguant et l’husdyr fit un imperceptible mouvement pour se décaler, montrant le profond dégoût qu’il ressentait. L’homme s’approcha d’Ambre, lui demandant avec un sourire sadique si elle souffrait, et avant qu’elle ne puisse répondre il lui envoya une nouvelle vague de chaleur, encore plus puissante. La dose avait encore augmenté. Ambre grimaça, ne put retenir un gémissement. Un gémissement à peine audible mais qui lui fit honte. Maintenant que le mal était fait, elle venait de couiner, elle voulait mourir. Se noyer dans sa honte. Elle se faisait honte, elle se faisait pitié. Plus que jamais énervé contre elle-même, la demoiselle se défoula sur l’homme responsable de tout. Elle se tourna vers son tortionnaire, celui-ci ne la quittait pas du regard et continuait de sourire, et elle lui cracha au visage.

- Je n’ai pas mal… Alors ferme ta grande gueule connard….
Ces mots lui faisaient mal, le simple fait d’ouvrir la bouche lui coûtait terriblement. Elle avait mal, mais plutôt crever que de l’admettre, déjà qu’elle avait couiné alors hein. Sur le visage de la demoiselle se peignait une colère profonde, féroce. Une colère alimentée par sa souffrance et par cet homme qui ne cessait de les narguer. Un homme qui devint furieux également. Il recula et la jeune femme le vit jouer avec la télécommande qui contrôlait la puissance des vagues de chaleur. Elle n’était même pas à la moitié, et le voila qui poussait le bouton au maximum. Il envoya la vague qui s’envola, puissante. Perdue, la tête lui tournant terriblement, elle y vit un dragon. Magnifique bête si puissante. Les ailes de feu s’ouvrirent, elle percevait même le sifflement de ces fouets de flamme, la langue du dragon quand il ouvrit sa gueule. Mais elle sentit surtout la morsure du feu qui la brûla, la consuma, entièrement. Elle hurla. Au diable la honte, au diable sa fierté. Elle voulait mourir, que cela s’arrête sans qu’elle n’ait à le demander cependant. Et Aaron, en face, gronda de toute ses forces, furieux et elle percevait la pitié qu’il ressentait pour elle. Toi mon gros, si je m’en sors je te tue. Comment osait-il éprouvait de la pitié pour elle ?! Enfoiré…

Aaron grimaça, se dandina, les chaînes le retinrent et il tenta de se transformer. Sans succès. Il la vit cracher au visage de l’homme, il la vit hurler, il la vit souffrir. La colère monta, violente, et peut être étais ce sa souffrance, celle de sa belle et cette colère qui s’accumulait qui lui permirent de se transformer. Une montée d’adrénaline et il trouva la force. Il devint loup. Les chaînes se brisèrent dans un bruit sec, elles retombèrent au sol en morceaux voir en poussière. Il bondit, écrasa l’homme au sol et tenta de refermer sa gueule sur sa tête, voulant la lui arracher et sentir le sang coulé. Il ne fut pas assez rapide. La décharge qui fusa en lui l’envoya au loin. Heurtant dans un bruit mat le fond de la pièce il s’écroula au sol et fut prit de spasme. Le courant le parcourait, partout. Dans ses veines, ses muscles. Chaque partie de son corps subissait la colère de l’homme. Sans pause. Sans retenue. Il hurla à son tour. Glapissement d’un loup qui souffre. Hurlement de douleur offert à une lune inexistante. Immense bête noire, si fière et si sauvage, désormais clouée au sol par une force plus puissante qu’elle. Cloué au sol par le bon vouloir d’un seul homme. Souffrance. Voila le nom du monde qui l’entoure. Souffrance. Un monde qui venait d’envelopper le canidé et la vampire, un monde qui ne laisse place à aucuns sentiments, aucunes réflexions. Juste un mot qui se reflète et qui vibre dans leur sang. Souffrance. Mais la roue tourne, toujours. Et ce fut l’erreur de cet homme qui prend un plaisir malsain à les torturait, qui allait leur permettre de lui faire payer. Il en oublia le moyen de torture de Ambre, celle-ci vit le dragon se volatiliser, disparaissant dans une écharpe de fumée. La vague de chaleur était tellement brûlante, que ses chaînes avait fondu. La fraîcheur de la pièce la frappa de plein fouet, rafraichissante, bienfaitrice. Elle se tut. L’homme la croyait peut être morte, alors qu’elle renaissait tout juste de ses cendres. Elle resta immobile, reprenant contrôle de son corps. Elle respira, à plusieurs reprises. Joua avec ses doigts, les faisant glisser sur sa peau blanche. Elle redressa la tête, vrillant ses prunelles rouge avide de sang sur l’homme qui en cet instant torturait l’enfoiré qui avait eu pitié d’elle. Cet homme qui, surtout, l’avait torturé elle. Il l’avait contraint à hurler, humiliation suprême, et il allait payer. Elle se releva, telle une ombre elle se glissa dans le dos de l’homme. Elle plaqua contre elle, lui ôtant les télécommandes des mains. Aaron arrêta d’hurler. Ambre resta immobile. L’homme tout contre elle, la poigne de fer de la demoiselle s’était resserré sur le cou de son adversaire. Celui-ci garda le silence, un filet de sueur dégoulinant le long de sa nuque. La jeune femme observa la veine qui s’offrait à elle, palpitante de vie. Elle esquissa un sourire, sadisme à l’état pur.

N’y tenant plus, la demoiselle planta ses canines dans le cou de sa victime. Le sang coula, à flot et elle s’en délecta plus que de coutume. Tant elle en avait besoin, tant elle avait soif. En quelques secondes l’homme ne fut plus qu’une coquille vide, vidé de son sang. Elle recula, passant sa langue sur ses lèvres. Aaron s’était redressé, lentement, et avait reprit forme humaine, il avait perdu son tee-shirt sous la violence de la torture. Il s’’était tourné vers Ambre, s’apprêtait à lui sourire mais garda le silence en voyant les prunelles rouge vif de la jeune femme. Elle avait soif, encore. Et la seule âme vibrante de vie qui était présente dans cette pièce, c’était lui. Et il avait eu pitié d’elle. L’espace d’une seconde certes, mais elle l’avait su, l’avait sentit et elle allait lui faire payer. Mais elle l’aimait non ? Elle ne lui disait pas mais elle l’aimait, elle serait même incapable de lui faire du mal. Seulement ça ne suffirait pas. Elle avait soif, il l’avait eu pitié d’elle, cela suffisait pour que cette fois il soit la victime. Il n’avait pas peur, il ne pouvait pas mourir. Pas contre elle. Certes il était affaiblit mais elle ne pourrait pas le tuer, il allait juste avoir mal, au pire. Alors elle bondit.

Un bond de félin, souple et silencieux. Il esquiva le coup, para le coup de pied qu’elle avait voulut lui donner. Il savait qu’en cet instant, il aurait sentit le coup de pied, contrairement à d’habitude. Il esquiva les coups, mais elle était plus rapide, plus vive, plus agile. Elle prit l’avantage et il se retrouva sous elle. Emprisonnée par sa folie, la demoiselle lui jetait un regard noir. Tremblante de fureur, de soif. Elle lui donna un coup de poing, il le sentit croyez moi. Suivit d’un autre, et un troisième. Il ne parvenait pas à la renverser, ou peut être ne le voulait-il pas vraiment. Elle continua à le cogner ainsi, jusqu'à ce que le canidé la prenne brutalement, la renversant pour finalement se retrouver sur elle. Non, ce n’était pas elle et si ce n’était pas Ambre qu’il avait en face de lui, alors il ne se retiendrait pas. Il la baffa, elle ne s’y attendait pas. Jamais il n’avait levé la main sur elle, tout comme elle n’avait jamais levé la main sur lui. Aaron grimaça, il ne voulait pas, n’avait pas voulut, mais il l’avait fait. Il passa doucement sa main sur la joue de la demoiselle, celle-ci s’était figée de stupeur.

- Je suis désolé… je ne voulais pas…
Elle lui donna un nouveau coup de poing, le renversant une nouvelle fois. Il se laissa faire, prenant ce nouvel accès de rage comme une punition méritée, justifiée. Il avait levé la main sur elle, il avait honte. Autant le fait qu’elle le frappe ne le gênait pas, elle était changeante. Mais que lui la touche, c’était contre ses principes. Il vivait avec des convictions, des « loi » si j’ose dire. Il s’était juré de ne pas le toucher, il n’y arrivait pas mais il venait de le faire. Alors il se tut, subissant en silence la fureur de la demoiselle, correction méritée. Ou peut être pas. Il était masochiste, s’en fichait. Il était fou, fou d’elle. Et quelques coups de poing n’était rien comparée au fait qu’elle pouvait le quitter à tout jamais. Elle lui assena un nouveau coup, lui donna un coup de genou à l’endroit sensible des hommes ce qui fit grimacer le canidé. Elle approcha alors ses lèvres de son cou. Aaron eu peur, sa confiance en elle s’ébranla l’espace d’un instant et il se ressaisit. Il ne doutait pas d’elle. Il murmura son nom, avec une douceur infinie qui la fit frissonner.

- Ambre…
Elle approcha encore sa bouche et la colla contre son cou. Elle resta immobile, elle enchaîna des mouvements imperceptible et bien vite elle se retrouva niché contre le torse du jeune homme. Il avait chaud, elle s’en moquait. Déposant un baisé furtif dans son cou elle s’immobilisa, statue de pierre niché dans les bras d’un homme qui ne comprenait pas vraiment. Ou qui au contraire comprenait que trop. La colère passa. Elle souffla un mot, un seul, à l’oreille du jeune homme.

Il lui vola un baisé, posant ses lèvres sur les siennes. Il ignora les gouttes de sang qui perlait de sa joue, elle avait cogné fort. Il l’embrassa, l’enlaça, la serrant contre lui. Elle s’abandonna dans ses bras, l’espace de plusieurs minutes qui lui semblèrent être une éternité. Puis elle se releva d’un bond, observa les alentours en ignorant le cadavre de leur tortionnaire.

Et ils s’enfuirent, avec une facilité qui les déconcertèrent. Ils auraient du se barrer depuis bien longtemps. Depuis les jardins un bond suffisait pour quitter les lieux. Ils eurent l’impression de chuter dans les abysses et ils se retrouvèrent à terre, dans l’herbe avant en face d’eux… Ptitmerdeux y crouton ! La demoiselle se releva et avec un sourire elle tapota l’épaule du vieux.

Elle s’éloigna au galop, Aaron redevint loup et la suivit à la même allure.